Le terreau des faussaires
Plusieurs affaires d’escroquerie sont devant les tribunaux. A chaque fois les prévenus avait utilisé des tampons officiels, soit ceux d’une administration, soit ceux d’une institution comme la primature, ou même le palais royal. Il faut savoir qu’il n’y a aucune rigueur sur ce sujet. Les fabricants de tampons n’ont jamais été inquiétés alors qu’ils sont objectivement complices de l’escroquerie. Ils n’exigent aucun document et établissent pour quelques centaines de dirhams tous les tampons demandés. Il faut réguler ce métier pour éviter que des centaines de citoyens ne soient victimes d’escroqueries facilitées par des papiers à en tête et des tampons.