L’Écoparc de Berrechid fin prêt
Une bonne nouvelle pour les industriels du Grand Casablanca.
En effet, une nouvelle zone industrielle s’apprête à entrer en service. Il s’agit de l’Écoparc de Berrechid, le projet piloté par la Chambre Française de Commerce d’Industrie du Maroc (CFCIM) et dont la livraison des premières parcelles devra démarrer dans les jours qui suivent. De sources proches du dossier, les travaux de viabilisation ont été achevés dans les délais et toutes les autorisations ont été délivrées au maître d’ouvrage qui n’est autre Écoparc de Berrchid SA, une société de gestion et d’exploitation du site qui compte dans son tour de table aussi bien le sponsor CFCIM, l’État marocain que des banques privées en l’occurrence BMCE Bank of Africa, BMCI, Crédit Du Maroc, Attijariwafabank et SGMB.
Ce parc industriel qui s’étend sur 61 hectares offre des terrains à construire et des bâtiments prêts à l’emploi en mode locatif pour près de 200 entreprises, ce qui devrait créer à terme quelques 10.000 emplois (directs et indirects). Il a fallu plus de 220 millions de DH pour que ce site novateur (premier projet du genre en Afrique à recevoir la certification HQE Amenagement) voit le jour dont 55 millions de DH investis en fonds propres par Écoparc de Berrechid SA, 88 millions de DH en endettement bancaire, 31 millions de DH sous forme de contributions cumulées accordées par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement et le Fonds de Développement Industriel et, enfin, 48 millions de DH pour le terrain apporté par la CFCIM.
Rappelons que Berrechid compte une zone industrielle saturée depuis une dizaine d’année. Le nouveau parc vient donc à point nommé pour enrichir l’offre en immobilier industriel dans une ville qui ne manque pas d’atouts notamment sa situation géographique privilégiée vu sa proximité de la capitale économique et de l’aéroport Mohammed V et de Jorf Lasfar, son excellent raccordement aux axes autoroutiers les plus importants (Casablanca/El Jadida, Casablanca/Rabat et Casablanca/Settat) et, enfin, son vivier reconnu de main d’œuvre qualifiée bon marché.