L’effet Samir ne décourage pas l’optimisme des industriels
D’ici à la fin de 2015, les industriels s’attendent globalement à une amélioration de la production et des ventes, et ce dans l’ensemble des branches d’activité industrielle. C’est ce que note Bank Al Maghrib dans sa récente enquête mensuelle de conjoncture.
Grande surprise ! En dépit de l’affaire Samir, 60% des entreprises opérant dans le secteur chimique et para-chimique s’attendent à une amélioration de leur production et de leurs ventes. Mais il faut noter que 40% des industriels déclarent ne pas avoir de visibilité par rapport à l’évolution future de la production et des ventes.
En effet, malgré les problèmes de la Samir, la production et les ventes auraient stagné dans la branche cokéfaction et raffinage, selon les industriels sondés par Bank Al Maghrib. Cette stagnation pourrait s’expliquer par la forte baisse des prix de la cokéfaction et de raffinage, de 10,1% en août dernier. Ce chiffre est par ailleurs publié par le HCP.
Les industriels sont également optimistes quant à l’évolution des industries agroalimentaires et mécaniques et métallurgiques, et ce malgré leur stagnation au mois de septembre dernier avec des taux respectifs d’utilisation des capacités de 71% et 58%.
Par ailleurs, les industries textile et cuir et ainsi que les branches électriques et électroniques se portent bien. Les usines ont tourné, au mois de septembre, à plus des 3/4 de leurs capacités. De même, les ventes de ces industries s’inscrivent en hausse.