Les facteurs autonomes de liquidité ont exercé un impact restrictif de 2,2 milliards de DH sur les trésoreries bancaires en juillet 2013 par rapport au mois précédent, en liaison notamment avec la hausse de la circulation fiduciaire et, dans une moindre mesure, le repli des réserves de change de Bank Al-Maghrib (BAM), selon la Banque centrale. Compte tenu de l’évolution de ces facteurs et de l’augmentation du montant minimum de la réserve monétaire, le besoin de liquidité des banques s’est situé à 63,5 milliards de DH, après 60,8 Mds de DH un mois auparavant, précise BAM dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière pour le mois d’août. Par conséquent, les injections de Bank Al-Maghrib ont atteint 66 Mds de DH, dont 46 milliards à travers les avances à 7 jours, 14 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 6 milliards véhiculés par l’opération des prêts garantis.