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Les coûts du Mondial 2018 explosent déjà

Les « booms » du mondial

En 2006, l’Allemagne organisait le mondial de football. Cela lui avait coûté 2 milliards et demi de dollars, et les recettes n’avaient pas dépassé le demi-milliard.

En 2010, l’Afrique du Sud aura dépensé 3 milliards et demi de dollars mais l’organisation a rapporté 4 milliards dont la moitié est partie pour la FIFA.

Le Brésil aura vécu un Mondial catastrophique en tout, une séléçao humiliée et des coûts exorbitants. 8 milliards de dollars de dépenses pour 5 milliards de recettes. C’était en 2014.

Pour 2018 et la Russie, on en est déjà à un coût de 10 milliards de dollars et cela à cinq mois du coup d’envoi.

La Russie, nous dit-on, espère un million de visiteurs du 14 juin au 15 juillet 2018. Ce serait gigantesque pour un pays qui annuellement accueille 3 millions de visiteurs.

Le mondial va-t-il booster en 15 jours ce que le pays ne réussit pas en un an ? Tel est le pari fou d’une Coupe du Monde que tous rêvent d’organiser.

Quitte à se retrouver après, endettés et déconfits.

En attendant, pour ce mondial russe, les billets coûteront plus cher, ils ont été l’objet d’une hausse vertigineuse.

Les meilleurs billets atteindront jusqu’à 308 euros !!

Les spécialistes ont calculé que pour suivre son équipe dans la compétition il faut prévoir un budget de 6500 euros. Et les tarifs aériens vont augmenter à partir de mi-janvier de 25%… à destination de la Russie.

Seule bonne nouvelle. Une fois en Russie, le train pour aller d’une ville à l’autre sera gratuit.

Les fadaises de fin d’année

Un quotidien sportif français a annoncé en reportage, le 04 janvier 2018, sur les 30 qui font le football français.

Dans ce classement, on découvre que Neymar est n° 1, Zidane n° 2 et M’Bappé n°3.

Mais ce qui est le plus bizarre c’est que ce classement ne concernait pas seulement les joueurs et les coachs, mais aussi les dirigeants. Et c’est comme ça que l’on retrouve le Président du PSG Nasser El Khelaifi à la 14ème place derrière Pogba (13ème) et même Griezzman (8ème) ou N’golo Kanté (5ème). Le patron du PSG, locomotive du championnat français, classé derrière les joueurs qui sont, grâce à lui, de richissimes salariés. On ne comprend pas beaucoup comment on peut penser ainsi. Jean Michel Aulas de Lyon est 9ème et Didier Deschamps 6ème.

Quand on mélange et qu’on classe ensemble les carottes et les navets on aboutit à ce genre d’incongruité.

Le grand n’importe quoi de 2018, drôle de football où le patron de l’entreprise est désigné moins important qu’un … salarié.

 
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