La Coupe du Monde de football est un événement siglé FIFA. C’est l’institution zurichoise, qui organise, encaisse les dividendes et distribue les bénéfices. Enfin, pour tout dire, elle distribue avec parcimonie, sur les 2000 millions d’euros que ramènera la prestigieuse coupe, la FIFA en redistribue 500 sur les 32 équipes qualifiées.

Déjà le 1^er décembre 2017, date du tirage au sort au Kremlin, chacune des 32 équipes qualifiées (y compris la Russie organisatrice et qualifiée d’office) encaissera 2 millions et demi d’euros pour aider à la préparation de sa sélection nationale. Cette somme constitue une avance sur les 9 millions et demi d’euros qui seront remis à chaque équipe après les 3 matches du 1^er tour.

Ainsi chaque pays qualifié est assuré de recevoir près de 10 milliards de nos centimes, cette somme allant grandissant au fur et à mesure que l’on avancera dans le tournoi.

C’est déjà un beau pactole qui est, cette année, supérieur à ce qui était donné aux équipes du temps de Sepp Blatter. Gianni Infantino, le nouveau président de la FIFA, a respecté la promesse d’augmenter les recettes en Coupe du Monde. En 2014, au Brésil, la « qualif » valait 1 million et demi d’euros, et le 1^er tour, les 3 matches que chaque équipe joue avant le passage en huitième, quarts, etc. rapportait 7 millions d’euros.

Le Maroc comme les 31 autres heureux qualifiés a fait une bonne affaire financière. À lui maintenant de relever ses recettes par son travail de marketing, merchandising et sponsoring. Au vu de l’engouement autour des Lions de l’Atlas ce serait une chose aisée que de faire tomber une pluie d’or sur le foot national à travers l’équipe nationale.

Les joueurs recevront chacun 500.000 DH, somme discutée et acceptée par les joueurs, c’est, pour l’instant, la prime fédérale qui a été promise par Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), en cas de qualification.