La 4ème conférence des ministres du Tourisme du Dialogue de la Méditerranée Occidentale 5+5 qui s’est tenue à Casablanca a abouti à la signature de la Déclaration de Casablanca. Celle-ci réaffirme la volonté des dix pays à œuvrer pour, à la fois, réduire l’impact des activités du tourisme sur le climat, et aussi les conséquences du changement climatique sur le secteur.

La capitale économique du Royaume, Casablanca, abrité ce 11 Juillet, la quatrième Conférence des Ministres du Tourisme du Dialogue de la Méditerranée Occidentale 5+5 ( Algérie, Espagne, France, Italie, Libye, Malte, Maroc, Mauritanie, Portugal, Tunisie). Placée sous le thème « Le tourisme et les changements climatiques », cette rencontre labélisée COP22, a servi de cadre pour échanger sur la complexité des liens entre les facteurs climatiques et les activités touristiques. Les ministres du Tourisme du Dialogue de la Méditerranée Occidentale 5+5 se sont également penché sur les besoins d’adaptation et d’atténuation à adopter pour faire face au changement climatique dans un contexte de fragilité. Cette 4ème conférence a été sanctionnée par la signature de la déclaration de Casablanca. Par le biais de cette déclaration commune, le groupe des 5+5 a pris certains engagements.

Engagements

Les dix pays affirment, entre autres, leur détermination à entreprendre dans le cadre d’une démarche concertée des mesures à même d’atténuer et/ou de limiter les impacts du changement climatique sur le développement touristique. Ils entendent, aussi, œuvrer pour réduire l’impact des activités du tourisme sur le climat, notamment via la promotion des modes de transport doux, l’adaptation de l’offre touristique pour alléger la pression sur le littoral ou encore l’amélioration de l’efficacité énergétique ainsi que la promotion des énergies renouvelables dans les bâtiments touristiques. La rationalisation de l’utilisation des ressources naturelles et la gestion des déchets dans les activités touristiques.