Les personnalités qui ont fait 2014
L’année 2014 a été riche en événements, heureux et moins heureux. Pour accueillir 2015, un pari a été pris de n’envisager que les évènements positifs. Justement, un bilan s’impose alors que le Maroc entame une nouvelle année qui sera décisive à plus d’un titre. Mais, au lieu d’opérer une analyse bilancielle sans couleur, le bilan s’incarnera dans les hommes qui ont été les acteurs du changement.
Le Maroc vit au rythme de réformes profondes. Tous les secteurs sont concernés, certains plus que d’autres, certes, mais la marche demeure globale et globalisée. Elle a impliqué, tout au long de l’année 2014, des hommes politiques, des managers d’établissements publics ainsi que des patrons des activités économiques. Faire une stratification pour ne retenir que quelques uns est un exercice difficile, mais nécessaire. Aussi, le dossier sur les personnalités qui ont fait 2014, met-il en exergue des hommes et femmes qui se sont distingués par leurs méthodes, leurs engagements et leurs résultats. Certains ont été aidés par la conjoncture, lequel contexte les a mis sous les projecteurs, souvent malgré eux. D’autres, au contraire, bien que s’activant dans la discrétion totale, ont pu marquer leurs secteurs ou domaines de prédilection. Pour chacun, des arguments ont été avancés pour étayer ce choix arbitraire, certes, mais défendable. Les résultats sont là pour le prouver et les stratégies et plans d’action, entamés ou à venir sont également assez pertinents pour plaider leur cause. Et comme nous l’avons bien dit au début, il s’agit d’un choix de la rédaction qui a certainement omis, par bonne foi et par contrainte de pagination, d’intégrer d’autres personnalités qui ont elles aussi ajouté une ou des briques à l’édifice global de réforme.
Mostafa Terrab
Le manager exemplaire
Le parcours de ce passionné du management des entreprises, M. Mostafa Terrab, devenu Patron de l’OCP en 2006, est indissociable de celui de la plus grosse boite publique marocaine qu’il dirige. Titulaire en 1990 d’un doctorat d’État en Recherche Opérationnelle du Massachusetts Institute of Technology (MIT, Cambridge, USA), d’un master en ingénierie dans le même institut (1982), M. Mostafa Terrab est également titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’École nationale des Ponts et Chaussées de Paris (1979). De 1990 à 1992, il a été professeur assistant au Rensselaer Polytechnic Institute, Troy à New-York, dans les départements des sciences de la décision et des systèmes d’ingénierie et d’ingénierie civile et environnementale.
En 1992, Mostafa Terrab a été chargé de mission au Cabinet Royal. En 1995, il s’est vu confier le poste de secrétaire général au secrétariat exécutif du Sommet économique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Membre du Groupe de réflexion auprès de Feu S.M. le Roi Hassan II, d’avril 1996 à juillet 1999, il a été nommé, le 9 février 1998, Directeur Général de l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) avant de diriger le programme “Information pour le Développement” (Info Dev) et d’occuper la fonction de Principal spécialiste de la Régulation à la Banque Mondiale d’avril 2002 à février 2006. Il a été nommé Directeur Général de l’OCP le 15 février 2006. En intégrant l’OCP, le pari pour le nouveau PDG était difficile à tenir tant la situation de cette structure mastodonte souffrait de graves dysfonctionnements organisationnels, financiers et commerciaux conduisant à des capitaux propres négatifs à hauteur de 15,9 milliards de dirhams. C’est en redressant spectaculairement le Groupe que M. Terrab s’est révélé un manager aux méthodes redoutables, mais douces et respectées. Sa frénésie créative se retrouve dans sa manière de travailler en fourrant son nez dans le détail de son organisation et ses produits. La réussite de son Groupe en termes de résultats réalisés reste le meilleur plaidoyer pour son management. Plusieurs indicateurs attestent aujourd’hui de ce constat. Hausse du chiffre d’affaires durant le troisième trimestre à près de 1,4 milliard dollars US, en hausse de 14 % par rapport au troisième trimestre de 2013 qui s’établissait à 1,2 milliard dollars US. Pour les neuf mois de l’année en cours, ce chiffre d’affaires s’établit à 3,75 milliards de dollars US contre 3,65 milliards dollars US, soit une hausse de 3%. Pour le troisième trimestre 2014, le résultat d’exploitation s’est établi à 469 millions de dollars US, contre 408 millions de dollars US pour la même période de 2013, soit une augmentation de 15 %. Sur les neuf premiers mois de l’année, ce résultat d’exploitation s’inscrit à 1,035 milliard dollars US, en légère augmentation par rapport à la même période en 2013. Par ailleurs, les exportations du Groupe OCP vers différents pays du continent africain ont doublé entre septembre 2013 et la même période de l’année 2014. Il s’agit principalement d’engrais phosphatés développés spécifiquement pour les sols et les cultures agricoles africains. Enfin, il faut rappeler qu’à l’occasion de la tenue du sommet de l’International Fertilizers Association (IFA) les 19 et 20 novembre à Marrakech, le Groupe OCP se voit décerner la certification Protect & Sustain – Product Stewardship Excellence, de l’organisation mondiale, concernant ses activités minières et industrielles. Ces indicateurs et autres permettent, sans conteste, de valoir à M. Mostafa Terrab d’être considéré parmi les meilleurs managers de notre pays. n par Abdelfattah ALAMI
Mustapha Ramid
L’artisan de la réforme de la justice
La réforme de la justice, ce grand chantier que le Maroc n’a pas réussi à faire aboutir malgré de multiples tentatives, semble être cette fois sur la bonne voie. Les raisons sont multiples ; tout d’abord, le contexte est très favorable grâce à la nouvelle constitution qui érige la justice en « pouvoir indépendant» et consacre une nouvelle génération de droits et libertés fondamentaux. Ensuite, la démarche suivie est à la fois globale et participative. La réflexion sur la réforme a été confiée à une Instance, installée par le Roi le 8 mai 2012, composée de représentants de tous les secteurs concernés par ce chantier. Après un long processus de dialogue et de concertation, la Haute Instance du Dialogue National sur la Réforme de la Justice a soumis ses conclusions sous forme d’une charte qui se décline en 6 grands objectifs stratégiques, 36 sous objectifs et 200 mécanismes de mise en œuvre. Le point fort de cette charte réside dans l’approche adoptée; celle d’une réforme globale et intégrée du système judiciaire. Coupant avec la méthode suivie jusqu’à présent et consistant à réformer la justice «morceau par morceau », elle s’attaque à tous les compartiments du système judiciaire : Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, statuts des magistrats, organisation judiciaire, professions juridiques et judiciaires, juridiction numérique etc. Avec cette charte, Mustapha Ramid, dispose d’une vraie feuille de route ; les objectifs sont bien définis et le plan d’action est clairement arrêté. Quid de la mise en œuvre ?
Depuis l’approbation de la charte, le ministère de la Justice a élaboré un ensemble de textes qui portent sur des pans importants de la réforme. Il s’agit des textes suivants :
– le projet de loi organique relative au Conseil Supérieur du Pouvoir judiciaire,
– le projet de loi relative au Code de procédure civile,
– projet de loi relative au Code de procédure pénale,
– l’avant-projet de loi relative à l’organisation judiciaire,
– et l’avant-projet de loi relative à la refonte du livre V du Code de commerce portant sur le traitement des difficultés des entreprises. Certes, l’effort fourni est important mais il reste insuffisant. Ceci s’explique par la masse des textes législatifs que nécessite l’implémentation de la nouvelle constitution et aussi par la lenteur du processus législatif qui doit être accéléré, car il y va de l’intérêt suprême de la nation. L’effort est certes collectif, mais l’homme qui a su maintenir le cap et défendre la poursuite du processus mérite d’être distingué au titre de l’année 2014.C.H.A
Badre Kanouni.
Maintien du rythme de croissance malgré la crise de l’immobilier
Nommé en novembre 2010 à la tête du Holding d’aménagement Al Omrane, en pleine crise du secteur immobilier, et dans un contexte marqué par la montée en puissance des grands groupes privés qui se sont livrés à une rude concurrence avec le secteur public, Kanouni a réussi le difficile challenge de maintenir un rythme d’activité satisfaisant. En effet, le bilan du Holding d’Aménagement Al Omrane pour les trois dernières années est globalement positif. Pour ne retenir que l’année 2014, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires consolidé qui a atteint 1 850,18 millions de dirhams, enregistrant ainsi un taux de réalisation de 75% par rapport aux prévisions de la période et une performance de plus de 6% par rapport à la même période de l’exercice précédent. Quant aux recettes de vente, elles ont atteint un montant de 2720,99 millions de dirhams, soit 91% des objectifs arrêtés et en progression de 9% par rapport à l’année 2013. Pour ce qui est du volume des investissements, il a atteint 3679,32 millions de dirhams enregistrant un taux de réalisation de 82%. Par rapport à l’exercice précédent, les mises en chantier ont enregistré une performance de 28% pour la nouvelle production et de 88% pour la mise à niveau urbaine. De même, le nombre d’unités achevées, en constante progression, a enregistré un taux de réalisation périodique de 45% pour la production nouvelle et 127% pour la mise à niveau urbaine.
Pour ce qui est de l’investissement, le groupe a réalisé un volume dont le montant s’élève à plus de 2 679 MDH et a atteint un taux de réalisation avoisinant les 82% par rapport aux objectifs préalablement fixés. Pour ce qui est des recettes de vente, elles ont atteint au cours du premier semestre 2014, 2 721 MDH, correspondant à un taux de réalisation de 91% des prévisions périodiques et une croissance de 9% par rapport aux recettes réalisées durant la même période de l’année précédente. Ce résultat est la conséquence des efforts accomplis par les collaborateurs du Groupe Al Omrane en général et par l’équipe Commerciale et Marketing en particulier. S’agissant du chiffre d’affaires, il a atteint un taux de réalisation de 75% par rapport aux prévisions, et une variation positive de 6% en comparaison avec le chiffre d’affaires enregistré lors du premier semestre 2013. Pour ce qui est des mises en chantier, la production nouvelle avec 4 230 unités mises en chantier enregistre un taux de réalisation de 28% par rapport à la prévision de la période. La mise à niveau urbaine enregistre une variation positive de 46% par rapport à la même période de l’exercice précédent, avec 39 056 unités mises en chantier au lieu de 26 686. Le taux de réalisation par rapport aux prévisions de la période est de 88%. S’agissant des projets inaugurés par Sa Majesté le Roi, l’année en cours, a été marquée par le lancement par le Souverain, à Tanger, des travaux de réalisation du projet immobilier intégré Ibn Khaldoun, portant sur la construction de 1085 logements. Partie intégrante du programme national d’habitat social, ce projet, doté d’une enveloppe budgétaire de 330 millions de dirhams, traduit la sollicitude constante dont le souverain entoure les ménages à revenus limités et les classes moyennes, en leur permettant d’accéder à un logement décent. Concernant les villes nouvelles, le deuxième trimestre de 2014 a été marqué par un effort soutenu des différents départements ministériels en vue de la relance du programme des villes nouvelles et ce, à travers la signature de la convention relative au programme de relance de la ville de Tamansourt pour un montant de 1.3 milliard de dirhams pour la période 2014-2018, visant notamment la réalisation des projets structurants et les travaux d’aménagement complémentaires. De même, le Holding a lancé des concertations pour la mise en place du contrat-programme pour les deux autres pôles urbains de Lakhyayta et de Chrafate. par S. Attar
Bassima Hakkaoui
La lutte continue contre les violences faites aux femmes
C’est une lutte continue et baignée dans la persévérance que le mouvement des femmes au Maroc a commencé depuis longtemps. Quitter les arcanes d’un traditionalisme abaissant la femme et ne lui reconnaissant qu’un rôle subalterne et lutter pour les principes d’égalité citoyenne entre l’homme et la femme, étaient les motifs de lutte d’un grand nombre de femmes et d’hommes épris de justice et d’égalité. Certains résultats sont là et d’autres, encore importants, sont attendus. Le code de la famille est venu, dans la difficulté, pour arrêter les dégâts et instituer un cadre où les droits ne sont plus placés dans une optique d’opposition «homme/femme » mais dans la logique de la sauvegarde de l’unité familiale et la garantie de l’épanouissement de tous ses membres. La pratique du droit est toujours en décalage avec les principes, mais l’évolution vers d’autres réalités est inévitable. D’autres combats sont nécessaires pour parachever l’édifice de protection des droits de la femme et notamment, au niveau de l’égalité d’accès au travail, aux responsabilités publiques et à la prise de décision en général.
Un des points qui fait toujours l’actualité dans notre pays est celui de la violence contre les femmes. C’est une réalité qui ne fait pas honneur à l’être humain en général et à un peuple qui aspire à combattre le sous-développement en particulier. Passer à l’acte de légiférer pour protéger, par la force de la loi, la femme contre une violence primitive et horriblement symbolique est stratégique. Le collectif « la force des femmes » a fait campagne pour une tolérance ZERO à la violence contre les femmes. Plus de 70 associations ont œuvré pour produire les recommandations dans le domaine des pratiques inégalitaires et contre les formes de harcèlement. Le citoyen est la première cible de toute campagne de sensibilisation et ce n’est qu’à travers lui, que les transformations sociétales pourraient habiter les institutions et les comportements. Le phénomène de la violence a touché, selon une enquête du HCP environ 6 millions de femmes. Un projet de texte est en gestation depuis deux années. La ministre, Bassima Hakkaoui a intériorisé les principes de ce combat et veut aller de l’avant dans la sanction de toutes les formes de violence contre les femmes. Les évolutions du traitement de certains points du projet et notamment, ceux relatifs au viol et au vol conjugaux ont inquiété les associations de défense des droits de la femme. La seule femme ministre dans la première version du gouvernement d’Abdelilah Benkirane est maintenant appuyée par un nombre de femmes ministres qui doivent élever la voix et appuyer le projet de leur collègue. Certains conservateurs du parti de la ministre ne voient pas d’un bon œil la voie empruntée dans ce domaine. Le viol conjugal et ses impacts sur les femmes ne sont pas considérés par certains traditionnalistes comme étant dangereux et passibles d’une sanction pénale. Mme Hakkaoui est en train de concilier la nécessaire réforme pour endiguer la violence sous toutes ses formes avec les contraintes conservatrices. Le consensus n’est pas encore atteint au niveau de l’équipe gouvernementale et notamment, à l’intérieur du PJD. C’est pour rendre hommage à l’action de la ministre dans ce domaine et pour l’encourager à casser les murs du conservatisme réactionnaire que Challenge hebdo l’a inscrite dans le tableau des ministres qui se sont distingués positivement en 2014. par Driss Al Andaloussi
Moulay Hafid Elalamy
L’accélération industrielle
Venant à la gestion publique à la suite de la recomposition du gouvernement Benkirane, suite au passage du parti de l’Istiqlal à l’opposition, Moulay Hafid, ancien Président de la CGEM et homme d’affaires avéré dans le secteur privé, n’a pas cédé au rythme de l’administration publique. La question des rythmes l’habite et le dérange lorsqu’elle empiète sur la réalisation des performances. Quelques mois après son installation, il a donné au grand ministère qui lui a été confié une image autre que celle d’un lieu de la production bureaucratique. Avec le ministre délégué Mamoun Bouhdoud, ils ont opté pour travailler en équipe et ont renoncé à la duplication des cabinets.
Si l’agriculture, le tourisme et d’autres secteurs ont leurs plans, l’industrie devait passer à la vitesse supérieure et capitaliser sur ce qui a été bâti, une décennie auparavant avec le plan émergence et mettre en place d’autres méthodes de travail pour imprégner un nouvel élan à l’activité industrielle. Le temps et le rythme sont des éléments clés dans le nouveau plan appelé «accélération industrielle». L’éducation et la formation sont les piliers qui peuvent créer l’esprit de l’entreprenariat. La nouvelle vision pour l’industrie marocaine est organisée autour des écosystèmes et de la nécessaire intégration des filières. La consolidation des relations entre les différentes composantes d’un produit industriel est une force d’équilibre, de stabilité et de protection contre les effets des crises. Le système bancaire marocain est, selon le ministre un vecteur important pour la réussite du PAI et c’est pour garantir son engagement qu’il a été associé à la mise en place de cette vision. Le secteur de l’automobile a déjà commencé à opérer les mutations nécessaires pour s’inscrire dans la logique des écosystèmes.
L’année 2014, sera une année exceptionnelle qui consolidera les efforts déployés pour équiper notre pays et créer les conditions d’attrait des investissements. Le taux de croissance de ce secteur atteindra au terme du quatrième trimestre 2014, un taux de croissance de 10%. Les derniers chiffres du HCP sur l’indice de production industrielle confirment cette évolution.
Le renforcement hautement prévisible de la présence du secteur de l’automobile avec plus de poids dans la structure du PIB industriel et du PIB en général, est presque inscrit dans la liste des « évidences ». L’arrivée d’un deuxième constructeur automobile dans la région de Mellousa est presque « confirmée »
Moulay Hafid Elalamy est pleinement dans la logique des résultats. L’homme d’affaires ayant choisi de porter le poids de la responsabilité politique est avant tout un chercheur de performances et c’est pour cette raison, que les contrats avec les opérateurs sont qualifiés de « contrats de performance » et que l’incitation financière est liée à l’effort et ne peut se faire qu’à travers des engagements mesurables. Le ministre a fait sienne une des paroles prononcées par le vice-Président américain J .Bident, lors du sommet mondial de l’entreprenariat à Marrakech. Le monde ne peut changer sans capacité de réfléchir et d’imaginer. Le secteur industriel ne peut plus rester un modeste contributeur à la création de la richesse nationale et c’est le principal objectif du PAI.
C’est pour cette vision et pour le cadre macroéconomique dans lequel elle a été placée, que nous avons considéré à Challenge Hebdo que Moulay Hafid Elalamy doit être dans la liste des ministres distingués au titre de l’année 2014.D.A
Houcine El ouardi
Le round gagné dans la bataille contre le médicament cher
C’est un ministre dont le passage va sûrement marquer le secteur de la santé. Les ennemis de son action sont nombreux et à leur tête beaucoup de professionnels du secteur privé et public. La plupart des citoyens croient qu’il est sincère et qu’il dit la vérité. D’autres, pensent qu’il n’a pas les moyens pour changer les mauvaises conditions dans lesquelles s’exerce la médecine au Maroc. 2014 est considérée au Maroc par deux évènements majeurs dans le secteur de la santé. L’élargissement de la couverture médicale à travers la distribution des cartes RAMED à plus de 6,5 millions de marocains vivant dans la précarité et surtout le round gagné pour la première fois contre la cherté des médicaments dans notre pays. Ce dernier point n’a pas été facile à atteindre. Certains pharmaciens considèrent le ministre comme un casseur de leurs marges financières et certains industriels veulent lui faire porter les conséquences de l’effondrement éventuel de l’industrie des médicaments au Maroc. La lutte n’a pas été facile et Challenge Hebdo a accompagné ce dossier autant que MFM radio. Nous avons été parfois taxés d’irresponsables, en démontrant que les prix des médicaments dans notre pays sont parmi les plus chers au monde. Nous avons procédé à des comparaisons qui ont abouti à des conclusions déconcertantes. Certains laboratoires ont gagné des jackpots sur beaucoup de médicaments. Certains praticiens ont combattu les médicaments génériques, au moment où le dénigrement de ces produits fait perdre des millions d’euros à certains industriels dans d’autres pays. Le ministre a gardé le cap au risque de sa sécurité et de celle de sa famille. Il a été agressé dans l’enceinte du parlement pour avoir résister dans sa lutte contre les marges excessives dans le secteur de la vente de ces produits très importants pour la vie humaine et notamment, pour ceux dont les capacités financières les rangent dans le monde de la précarité. C’est pour ce round gagné sur le plan de la cherté des médicaments, que Challenge Hebdo a choisi Houcine El Ouardi parmi les ministres qui se sont distingués en 2014. D.A
Mustapha el Khalfi
Pour la liberté de la presse
Le porte-parole du gouvernement, est avant tout un journaliste qui a gardé une relation très grande avec ses collègues. Ouvert et connaissant les défis du secteur qu’il gère, Mustapha El Khalfi, considère que la liberté de presse n’est pas qu’un principe auquel il faut faire référence lors des conférences ou dans les discussions avec les parlementaires. Il s’agit avant tout, d’une pratique qui permet à l’expression journalistique «responsable » de ne pas sombrer dans la peur du lendemain d’une publication considérée comme portant atteinte à des personnes ou des institutions. La faute professionnelle volontaire ou involontaire, existe dans le secteur de la presse. Son évaluation est un reflet de l’état d’évolution des pratiques démocratiques. Les systèmes juridiques dans ce domaine ont le devoir et le pouvoir de protéger le journaliste et le citoyen ou l’institution, objet d’une analyse, d’une déclaration, d’une critique ou même d’une dénonciation. Mais le point central qui a toujours constitué un point noir dans la pratique journalistique, réside dans les peines d’emprisonnement qui peuvent être infligées aux journalistes. Notre pays a souvent fait l’objet de rapports négatifs dans ce domaine et les journalistes n’ont jamais cessé et avec eux, les organisations des droits de l’homme d’appeler au nettoyage du code de la presse de cette épée de Damoclès. Mustapha El Khalfi, le jeune ministre journaliste n’a pas esquivé politiquement l’appel de ses confrères et amis sur la table de la décision politique une réforme du code de la presse sans peines privatives de liberté. L’accès à l’information et les mécanismes d’autorégulation de la profession doivent être garantis. Les dispositions de la constitution de 2011 rendent la réforme indispensable et induisent la consolidation des garanties à la liberté de la presse. Les engagements internationaux du Maroc ne peuvent continuer à être ignorés. Le prochain nouveau texte regroupera l’ensemble des lois qui touchent la presse en un seul texte et abolira les peines privatives des libertés. Les responsabilités seront toujours fixées pour garantir les droits mais seraient sociales, civiles et les amendes seraient appropriées pour ne pas faire sombrer l’entreprise de presse que tout le monde appelle de ses vœux. Le prochain texte englobera la presse écrite, électronique, le conseil national de la presse, le statut du journaliste professionnel, ainsi que les volets liés à l’édition, à la publicité et à la distribution. Le projet porté par M. El Khalfi a été positivement apprécié par le syndicat national de la presse et reporters sans frontières(RSF). Ils ont souligné les apports qui constituent des points positifs dans le domaine de la liberté de la presse et ont présenté des recommandations pour apporter des éclaircissements sur les points qui pourraient ne pas répondre aux standards internationaux en matière de liberté d’accès à l’information. Avancer dans le sens de la liberté de la presse et vers un accès plus large à l’information est une voie choisie par le ministre et ses interlocuteurs. Proposer un projet de texte pour conforter la liberté dans ce secteur en supprimant 24 articles liés à la privation de la liberté, est la raison pour laquelle Challenge Hebdo a choisi Mustapha El Khalfi parmi les ministres qui se sont distingués en 2014. D.A
Tariq Sijilmassi
L’engagement pour l’agriculture solidaire
Acteur incontournable dans le monde rural et accompagnateur stratégique du Plan Maroc Vert, le Crédit Agricole du Maroc gagne d’une année sur l’autre en notoriété et en appréciation dans le monde de l’agriculture en général et dans celui du développement rural en particulier. Son Président, Tariq Sijilmassi le déclare haut et fort, les règles classiques qui régissent la pratique bancaire avec un très haut degré de prudence et partant d’obstacles à l’accès aux financements, ne peuvent créer les changements dans le monde rural. C’est pour cette raison, qui s’est muée en conviction, que l’institution qu’il dirige a mis en place des procédures garantissant les financements adaptés à l’agriculteur modeste. Taâmin Al Fallah est un choix volontariste qui permet à ceux qui ne présentent pas le profil du solvable, aux yeux des architectes de Balles I et II, d’accéder à un financement adapté à la nature de leurs activités et à leurs capacités de remboursement. Lors du SIAM de 2014 à Meknès, M. Sijilmassi a parlé d’une voix qui n’est pas celle du banquier classique. Ses homologues du Mali et du Sénégal ont appelé à adapter la banque à la terre. Les chaines de garantie ne produiraient qu’un enchainement de l’agriculteur modeste et ne permettraient guère de changer son existence. La journée organisée par le CAM sur le financement de l’agriculture africaine a été très appréciée par les représentants des pays participants au SIAM et l’engagement a été pris pour ériger cette initiative en manifestation régulière lors de toutes les éditions du Salon international de Meknès. Cette disponibilité de Sijilmassi lui a valu reconnaissance en le désignant comme Vice-Président des institutions africaines de financement du développement et au CAM le prix de la meilleure institution du financement du développement en Afrique parmi 39 institutions et ce, lors de l’Assemblée générale tenue au mois de mai 2014 à Kigali au Rwanda. Ce n’est pas la première fois que le CAM se distingue dans son domaine. Sa fondation a reçu durant la même année, le titre de la meilleure ONG verte. Challenge avait interviewé M. Sijilmassi lors du SIAM au sujet du financement des agriculteurs en difficultés, et la réponse qu’il nous a livrée reflète son engagement. « Le CAM a toujours financé ce qui est dur et ce qui est facile. On était toujours là pour aider les agriculteurs en difficulté. Le facile, ce sont les grandes exploitations agricoles qui correspondent aux normes internationales. Pour l’agrobusiness, même si c’est notre spécialité, j’espère qu’il soit financé par tout le monde. Mais j’espère aussi que les banques nous aideront pour ce qui est difficile. Afin qu’on ne soit pas en concurrence seulement avec ce qui est facile. » C’est pour cet engagement, que Challenge Hebdo considère que M. Sijilmassi, PDG du CAM mérite amplement une distinction au titre de l’année 2014. D.A
Mohamed EL kettani
La banque du 21ème siècle
Ceux qui ont connu, depuis plusieurs années, le Président Directeur Général d’Attijariwafa bank remarquent aisément que l’homme garde toujours les qualités qui l’ont marqué depuis plus de trois décennies. Aller vers le fond des dossiers, s’approcher de ses interlocuteurs, poser des questions sur les projets et écouter les réponses, s’adapter au contexte et à ses mutations et surtout, avancer vers les horizons tout en appréciant courageusement les risques. La culture ne peut se détacher du chemin du banquier et c’est grâce à l’ouverture d’esprit qui permet l’acte de créer que l’homme d’affaires, le vrai peut comprendre son contexte, l’évaluer et tenter de le changer. Feu Abdelaziz El Alami n’était pas étranger à l’incrustation de cette culture dans le paysage bancaire. Le cheminement professionnel de Mohamed El Kettani n’est pas fait de chemins balisés et faciles. Tous les segments du travail bancaire sont empruntés depuis 1985 avec rigueur et conviction. La gestion des crédits à l’investissement n’était pas une tâche facile pendant ces années difficiles au Maroc. Les lignes de crédit extérieur et notamment, celles concédées par la BM étaient reservées aux banques qui avaient un pipeline de projets bien étudiés, tellement les sources de financement étaient rares. L’ingénierie financière était aussi en phase de naissance et rares étaient les institutions qui disposaient de ressources humaines dans ce domaine. Le reste de la carrière est fait d’efforts marathoniens et c’est ce qui vaut à M. Kettani beaucoup de signes de reconnaissance au Maroc et à l’international.
Les autorités publiques et les responsables du secteur privé de notre continent africain lui reconnaissent son engagement et les résultats qui font d’Attijariwafa bank un acteur présent dans beaucoup de pays. Au Maroc, cette institution est accompagnatrice régulière et sérieuse des politiques publiques et des grands projets structurants. Cet engagement a été récemment renouvelé avec le lancement du plan de l’accélération industrielle. Dans la zone financière offshore de Tanger, l’institution dirigée par M. Kettani a reçu le prix de l’excellence, en reconnaissance de son expertise et de son professionnalisme. D.A
Mohamed BenchaÂboun
Renforcer l’appui aux TPME
Après avoir commencé une carrière dans le secteur des télécommunications qui constitue son domaine initial de formation, et occupé des postes de haute responsabilité chez Alcatel Alsthom Maroc, M. Benchaâboun sera nommé à un poste stratégique dès 2003 en tant que dirigeant de l’Agence Nationale de règlementation des télécommunications. Cette haute fonction lui permet un contact avec l’expertise internationale dans ce domaine et notamment, dans le cadre du FMI et du réseau francophone de la régulation des télécommunications dont il est devenu Président en 2005.
Appelé dans le monde de la Banque, il figurera parmi l’équipe qui allait redonner une nouvelle dimension à la Banque Centrale Populaire que dirigeait Nour Eddine Omary, ancien Président de cette institution. C’est cette même institution qu’il sera appelé à diriger par la suite et à laquelle il va donner une dimension nouvelle en tant qu’acteur stratégique dans le financement de l’économie nationale et en tant que porteur de la diplomatie économique et financière marocaine en Afrique intensifiée depuis l’arrivée au Trône de SM le Roi Mohammed VI. La dynamique introduite par le jeune Président de la BCP va consolider la présence de la banque au niveau des très petites entreprises, des artisans et des résidents marocains à l’étranger. Le financement des entreprises et notamment, de la TPME est toujours au centre des intérêts de la banque. Cette orientation s’est souvent concrétisée par la mise en place de financements adaptés. Récemment, un prêt de 100 millions d’euros a été contracté auprès de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement(BRED) pour soutenir les TPME d’une façon durable et leur permettre un accès aux marchés à l’intérieur du Maroc et à l’étranger. La dernière «campagne» marocaine en Chine ayant pour objet de consolider les relations économiques et commerciales avec ce grand pays n’a pas laissé la BCP loin de ce mouvement de l’entreprise marocaine guidée par une volonté royale très appuyée du renforcement des relations économiques du pays avec les puissances économiques mondiales. Lors du dernier forum Maroc-Chine, la BCP a signé trois conventions avec de grandes entreprises chinoises dans le domaine de la banque, des télécommunications et de l’importation du thé. Ces conventions impliquent un accompagnement des entreprises chinoises dans les pays de l’Afrique subsaharienne. L’engagement de la BCP en Afrique lui a permis d’être distinguée en remportant les trophées Africains Bankers en 2014. La BCP a consolidé avec son Président Benchaâboun sa position d’acteur stratégique dans le domaine du financement de l’économie et en tant qu’acteur dans la nouvelle politique du rayonnement de notre pays dans son continent africain. La continuité de la présence dynamique de cette institution dans les projets de développement du Maroc est une performance que nous enregistrons à Challenge Hebdo comme un signe de distinction au titre de 2014. D.A
Meriem Bensalah-Chaqroun
La présidente du renouveau
La CGEM n’a jamais été aussi présente dans la scène économique et politique qu’aujourd’hui. Le visage de la présidente Meriem Bensalah –Chaqroun est devenu familier pour une grande partie des marocains. La presse suit ses discours, ses gestes et même son regard lors de cérémonies, conférences ou rencontres avec le gouvernement. On interprète ses paroles à la lumière du moment politique et on lui attribue des positions à l’égard de certaines mesures gouvernementales et notamment, dans le cadre de la législation du travail et du système fiscal. La Présidente est de l’avis de tout le monde, une responsable dynamique et très présente dans les champs économiques. Elle joue également un rôle diplomatique de première importance. En Afrique comme dans la région du Maghreb, Mme Bensalah est connue pour son engagement pour une intégration économique régionale et une intensification des relations économiques entre le Maroc et les pays du continent.
Lors des différents déplacements de SM le Roi en Afrique, la Présidente de la CGEM est présente dans les différentes commissions et cérémonies de signature des protocoles d’accord entre les représentants des secteurs privés. Le débat autour des questions qui intéressent l’environnement, de l’entreprise et la consolidation de sa gestion est intense et fait intervenir des acteurs du monde de l’entreprise, de la société civile et des responsables gouvernementaux.
La responsabilité sociale de l’entreprise est mise en avant dans le travail de la CGEM et c’est dans ce cadre, que plusieurs partenariats ont été signés avec des acteurs de la vie publique nationale et internationale. Aucune question n’est étrangère à l’entreprise. Les droits de l’homme, la protection de l’enfance et la moralisation de la vie publique sont des thèmes qui ont reçu un traitement engagé de la CGEM. La corruption n’est plus ce tabou que les patrons ne discutent pas en public. La position à l’égard de ce fléau est officiellement traitée et une charte est dédiée à la moralisation de toutes les actions de l’entreprise. L’engagement de la Présidente est clair dans ce domaine comme dans d’autres. Le 16 décembre, elle a déclaré devant la représentante de l’UNICEF que «le respect et le soutien aux droits de l’enfant requièrent des entreprises qu’elles s’engagent non seulement à ne pas leur porter préjudice, mais également à œuvrer en leur faveur…. l’intégration de ces principes au cœur de leurs stratégies et modes de fonctionnement peut leur permettre de renforcer leurs initiatives en matière de développement durable et des droits de l’Homme ». Avec Mme Bensalah, la voix de la CGEM a pris de l’ampleur et partant à développer une capacité d’écoute chez ses interlocuteurs. La HACA n’a pas perdu l’occasion pour dire que la CGEM a bénéficié du temps de parole le plus élevé dans le paysage audiovisuel marocain. Ce n’est pas une mauvaise performance. Nous avons tous besoin d’écouter ceux qui œuvrent pour créer la richesse dans le pays et d’écouter aussi les autres acteurs des champs sociaux.
C’est pour son dynamisme et sa présence dans le débat national sur les questions économiques et sociales que nous avons estimé nécessaire de mettre Mme Bensalah dans la liste des personnalités qui se sont distinguées en 2014. D.A
Othman Benjelloun
Le sage de la finance marocaine
Il n’est plus à démontrer que Othman Benjelloun , le PDG du goupe BMCE Bank est un créateur d’idées et un meneur d’hommes. Travailler à ses cotés et sous ses orientations a été formateur pour beaucoup de dirigeants du secteur bancaire marocain . Au-delà de ce que représente cet homme aujourd’hui pour son pays et des valeurs qu’il porte, il est plus que nécessaire de faire toute la lumière sur une expérience qui a marqué la paysage bancaire marocain. Conscient du fait que l’entrepreneur n’est pas un produit qu’on peut modeler au gré des volontés modestement outillées, Othman Benjelloun a voulu marquer le parcours des jeunes entrepreuneurs africains, en annoncant la mise en place d’un prix récompensant l’entrepreunariat africian. Cette annonce a été agréablement accueillie lors du sommet mondial des entrepreneurs à Marrakech au mois de novembre dernier. Motiver l’entrepreneur et notamment, celui qui vient de terminer son parcours de formation et qui débute son engagement dans le monde de la création de l’entreprise est une mission noble et hautement stratégique.
La BMCE Bank a, depuis longtemps opté pour le renforcement de sa présence à l’international. Des capitales africaines à Londres et sa city, en passant par Pékin et Shanghai, cette institution marocaine a fait le choix de la présence intelligente dans les lieux de la décision économique et financière. Accompagner la nouvelle vision du Maroc dans son continent africain et se positionner comme un acteur de la diplomatie économique pour servir et accroître son potentiel de croissance à l’intérieur et à l’extérieur, fait d’Othman Benjelloun un homme qui reste au service des intérêts supérieurs du pays. C’est pour l’ensemble de ces considérations que Challenge Hebdo a opté pour mettre cet homme exceptionnel parmi les personnalités qui se sont distinguées en 2014. D.A
Larbi Bencheikh
OFPPT au service de l’économie nationale
Personne ne peut nier les efforts qui ont été déployés par notre pays dans le domaine de la formation professionnelle, ni les résultats atteints depuis des années. Les institutions de la formation professionnelle qui étaient, il y a encore quelques années, considérées comme étant des institutions de deuxième rang ou ne pouvant offrir aux lauréats des situations sociales appréciables, sont aujourd’hui prises d’assaut par les bacheliers dès l’ouverture des inscriptions. C’est le marché du travail et le besoin des entreprises qui ont procédé au classement de la formation professionnelle comme étant stratégique pour le développement du pays. L’OFPPT est devenu gestionnaire d’un réseau très étoffé d’écoles et d’instituts de formations diverses, variées et géographiquement présents dans toutes les régions du pays. A la tête de cet office, devenu important et grand depuis quelques années, M. Bencheikh a su imprégner à ses équipes un esprit d’ouverture et d’engagement pour accompagner la politique publique en matière de formation professionnelle et pour créer les outils de réponse aux besoins de l’économie nationale. Aujourd’hui, personne ne peut nier l’importance que représente l’OFPPT pour les différents plans et projets nationaux de développement de nos différents secteurs économiques. Quels que soient la volonté et le génie des planificateurs, aucune ressource ne peut remplacer le capital humain qualifié et capable de s’adapter aux mutations technologiques. Nous sommes dans une phase de mise en œuvre de beaucoup de programmes et plans, comme le plan national d’accélération industrielle, le programme Rawka, la vision 2020 pour le tourisme, le Plan Maroc Vert et les grands projets dans le secteur des énergies renouvelables et nous nous préparons à consolider les acquis dans d’autres domaines. La formation professionnelle ne peut qu’être à l’écoute des décideurs publics et privés et parfois anticiper en matière de mise en place de nouvelles formations. Avec Larbi Bencheikh, l’OFPPT est dans une logique de croissance de l’offre de formation et d’augmentation constante du nombre des lauréats. Le rythme de croissance annuelle est de 9% et les capacités d’accueil et de formation sont passées de 340 000 places en 2013-2014 à 370 000 places en 2014-2015. L’ambition de ce responsable public est « de développer efficacement et durablement la formation professionnelle, dans une démarche de concertation permanente avec nos partenaires institutionnels, économiques et sociaux et dans un esprit d’ancrage régional et local pour être en phase avec les attentes des jeunes et les exigences des entreprises des différentes régions du Royaume». La valorisation de la formation professionnelle est entrée dans un processus irréversible. Le Baccalauréat professionnel est institué et les autres diplômes supérieurs seront les outils d’une grande reconnaissance de cette filière stratégique de notre système d’apprentissage. Les passerelles seront constituées pour permettre la jonction nécessaire entre l’éducation et la formation et offrir un meilleur choix pour la jeunesse marocaine. D.A
Abdellatif Zaghnoun
Un homme au service de l’impôt citoyen
C’est toujours difficile de diriger une administration fiscale dans un pays qui doit financer ses dépenses publiques par l’impôt et encourager beaucoup de secteurs économiques à travers ce même impôt. Faire des recettes et les maintenir à des niveaux qui permettent d’alléger les déficits publics est une performance dans un contexte où le secteur informel est grand et difficile à combattre, où l’entreprise doit être écoutée, comprise, mais aussi contrôlée pour l’ensemble de ses déclarations. Diriger la direction sur laquelle compte le gouvernement pour élargir ses interventions et autour de laquelle se confrontent beaucoup d’intérêts catégoriel, sectoriel et même social n’est pas une tâche facile. En 2013 et après des années d’attente, la DGI a pu organiser les Assises fiscales suite à un long processus de préparation et de concertation avec l’ensemble des acteurs du monde de l’économie et de la politique. Cette direction a ouvert le dossier des propositions à la société civile et à l’ensemble des chercheurs. Les livrables des Assises fiscales ont reflété la bonne préparation des différents dossiers et les recommandations ont constitué une feuille de route pour la réforme fiscale. Les Lois de finances 2014 et 2015 ont commencé à intégrer les recommandations des Assises et notamment au niveau de la TVA, de l’encouragement de la TPE et de l’intégration de l’informel dans le circuit officiel. La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale est une tâche que poursuit la DGI malgré le manque de moyens humains. Les différents chantiers qui sont ouverts par Abdellatif Zaghnoun sont nombreux et énormes. Ils vont du renforcement du civisme fiscal à la réforme du contrôle fiscal, en passant par la consolidation des principes de l’équité et de la justice fiscale et la vulgarisation des données relatives à l’impôt.
La DGI a continué ses efforts en 2014 pour rétablir les équilibres financiers des entreprises en intensifiant les opérations de remboursements de montants très importants en matière de TVA. Les réformes touchant cet impôt ont donné lieu à des recettes en moins. Consciente de cette situation, la DGI a multiplié ses efforts pour consolider le niveau des recettes fiscales à travers une intensification des efforts de ses agents et un meilleur suivi des dossiers. Le contrôle fiscal s’est inscrit dans une logique d’approche par les risques et par une sélection basée sur le seuil et la portée des dossiers. La relation de la DGI avec les citoyens s’est nettement améliorée depuis quelques années. Le traitement des réclamations et le respect des droits des usagers ou contribuables reflètent une évolution notable de l’esprit qui gouverne la gestion de cette grande et stratégique administration. Un centre d’appel téléphonique comprenant un nombre important de cadres a été mis en place en 2014 pour répondre aux questions des contribuables et les orienter vers les chemins les plus courts pour résoudre leurs problèmes fiscaux. Une autre pratique est en train de se consolider. Il s’agit des questions réponses qui permettent aux citoyens d’avoir une réponse professionnelle qui leur permet de disposer d’une jurisprudence fiscale en constante évolution. Les chiffres sont souvent synonymes de performances en matière fiscale. La DGI a pu, dans un contexte difficile de réaliser des recettes sûres et en constante évolution. Les accords à l’amiable sont devenus courants et permettent d’alléger les délais et la durée des traitements contentieux. La DGI a développé, par ailleurs, des outils modernes et dématérialisés en matière de paiement. C’est dans un climat serein que le DG, Abdellatif Zaghnoun mène cette administration. Sa capacité d’écoute fait sa force devant ses interlocuteurs et lui permet de représenter le service public dans la simplicité et avec une grande intégrité. D.A
Nadira Guermai.
INDH un engagement humain
Depuis le lancement de l’INDH en 2005, une nouvelle culture de développement humain s’est installée dans notre pays. Les nouvelles cultures ont toujours besoin de temps pour s’installer dans la durée et pour habiter les comportements des acteurs qui doivent les porter. Le ministère de l’Intérieur d’après 2005, n’est plus celui que les citoyens marocains ont connu avant cette date. Les provinces et préfectures du Royaume se sont transformées en lieu de travail participatif autour de la problématique du développement humain. Les associations de la société civile ont noué des relations avec des fonctionnaires d’une autre nature dans les différentes divisions de l’action sociale. Le langage de la société civile empruntant des concepts du militantisme social est devenu audible dans les enceintes abritant les symboles de l’autorité territoriale. Jeunes, vieux, femmes, handicapés, militants, chômeurs et autres acteurs de la société civile ont commencé à employer avec les responsables territoriaux, un langage qui était banni du registre officiel dans un passé récent. Faire le plaidoyer pour faire aboutir un projet pour un quartier ou une commune pauvre est devenu un moyen d’engager un débat citoyen sur la faisabilité des idées citoyennes. L’INDH n’est pas cette politique qui doit être guidée par des pouvoirs se situant en haut. C’est du terrain et du cœur de la précarité et de l’exclusion sociale que vient la programmation. Agir autrement, c’est condamner le Maroc à rater la concrétisation des principes et de la philosophie qui ont été à la base d’une initiative royale que beaucoup de responsables et d’observateurs qualifient de projet de règne.
Les acquis de l’INDH sont là devant nos yeux. Ils ne sont sûrement pas dans la performance maximum, mais ils constituent un pas en avant dans la lutte contre la pauvreté sous ses différentes formes. Le nombre de projets de lutte contre la précarité, contre la pauvreté et contre l’exclusion sociale sont de plus en plus nombreux. L’encouragement constant des activités génératrices de revenus et le financement d’environ 6525 projets dans ce domaine, créent une dynamique très importante. Il faut passer de l’assistanat à l’engagement, dans un processus de prise en charge personnelle par les jeunes et les moins jeunes de leur destin.
Les institutions internationales ont cru à l’INDH et insistent pour continuer à la soutenir. C’est une école marocaine de la lutte contre la pauvreté. Elle sera toujours insuffisante au regard des défis dans ce domaine, elle ne peut être confortée sans une véritable convergence des politiques publiques pour que tous les départements ministériels, les établissements publics et même le secteur privé puissent aller ensemble vers le même objectif dans le temps et dans l’espace.
Suivre, gérer, coordonner, se déplacer, suivre l’utilisation des crédits, évaluer le ciblage, rendre compte des difficultés et insuffler le nouveau souffle nécessaire à la poursuite de l’effort, sont des tâches qui incombent à Nadira Guermai, gouverneur chargée de l’INDH. Vivre dans un laboratoire d’idées et assumer les charges d’une grande initiative n’est pas chose facile ou normale. Madame le Gouverneur est imbibée de la philosophie de l’INDH et c’est pour la continuité de son action que nous avons jugé utile de l’inscrire parmi les personnalités qui ont marqué 2014. D.A
Fathallah Sijilmassi
Un diplomate innovant et engagé
La jeunesse et la formation solide donnent le pouvoir sur les dossiers et permettent une adaptation constante aux mutations du contexte. Elles permettent aussi de parler à l’autre d’intérêts partagés et parfois opposés et de négocier pour le mieux et pour la consolidation des acquis. Jeune cadre bancaire d’abord et donc au fait du rôle de la finance et de son rôle dans les relations entre les pays, Fathallah Sijilmassi intègre depuis 1989 les enceintes gouvernementales dans le domaine des questions internationales et enrichit son expérience par l’étude et le travail sur la relation euroméditerranéenne. Ces pas le conduisent à baigner dans la complexité des négociations des accords d’association avec l’Union Européenne et celui encore plus compliqué, portant sur le libre-échange avec les Etats-Unis. La diplomatie va continuer à redimensionner la personnalité de l’homme qui va porter, à 37 ans, la lourde responsabilité de représentant de son pays en tant qu’Ambassadeur auprès de l’Union Européenne et de passer une année plus tard, au poste le plus grand et le plus prestigieux dans la carrière de diplomate, qui est celui d’ambassadeur en France et ce, jusqu’en 2009. Polyglotte, il va prendre en charge durant les années 2009-2012 la direction de l’Agence Marocaine pour le développement des Investissements. C’est une tâche qui demande une connaissance des dossiers, une capacité de communication de haut niveau et une expérience dans le domaine d’analyse des dossiers économiques. La grande idée, qui a émergé pour créer des liens plus étroits entre les pays des deux rives de la méditerranée a pu trouver sa concrétisation dans l’Union pour la Méditerranée(UPM). Elu à la tête de cette institution en 2012 après le départ de l’ancien ministre délégué aux Affaires étrangères, Youssef El Armani (premier SG de l’UPM), Fathallah Sijilmassi vient d’être reconduit à l’unanimité à la tête de l’UPM. Rester aux commandes d’une organisation internationale n’est pas le fruit du hasard. C’est surtout l’aboutissement des réformes entreprises au Maroc depuis 15 ans, du capital de reconnaissance de son rôle dans sa région et en Europe et de la qualité de l’homme en tant que responsable ouvert et compétent. L’UPM qui réunit plus d’une quarantaine de pays est une institution qui vise à soutenir les pays identifiés pour mettre en place les financements de leurs projets prioritaires. Les secteurs qui ont un caractère prioritaire pour cette organisation sont la jeunesse, l’emploi, le développement local et la femme. A noter que L’UPM est derrière le grand projet l’Université Euroméditerranéenne à Fès et le grand projet structurant qui est en phase avancée au niveau des études concernant l’autoroute transmaghrébine. Challenge rend hommage à l’action de ce diplomate marocain, dont la reconduction à la tête de l’UPM confirme, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, «Le rôle majeur du Maroc sur la scène Euroméditerranéenne et internationale. Le soutien unanime de l’ensemble des pays membres de l’UPM à la candidature du Maroc à la tête de cette institution illustre la dynamique de travail engrangée par l’UPM sous la direction de son secrétaire général ». D.A
Mohamed Rachad Bouhlal
L’expérience au service des intérêts du pays
Occuper le poste d’Ambassadeur du Maroc à Washington, est une tâche qui requiert une mobilité dans tous les sens du terme. Ce n’est pas dans un pays facile où les pouvoirs politiques se gèrent et gèrent leurs relations selon des schémas classiques. Le pouvoir aux USA est un ensemble de structures officielles et surtout officieuses qui ont des règles de fonctionnement en constante mutation. Washington est la capitale de la première puissance mondiale, mais aussi un partenaire stratégique du Maroc. Récemment à Marrakech, le vice-Président américain Bident a loué les qualités de notre pays et les liens historiques qui se sont enracinés dans l’histoire. Washington est aussi le lieu où les lobbys font les décisions. C’est un travail qui se fait en plein jour et qui coûte de l’argent aux pays et aux entreprises. La politique dans ce pays a avant tout, un regard « rationnel » sur les intérêts. C’est dans ce contexte que travaillent nos diplomates sur les intérêts du pays qu’ils doivent veiller. Les ennemis de notre intégrité territoriale ont compris l’importance du billet vert issu de la rente pétrolière pour acheter les voix et les groupes de pression. Les dossiers des droits de l’homme sont des outils qui sont mis au centre de la politique étrangère. La lecture des réalisations réelles qui ont pris place dans la terre marocaine n’est pas facile et c’est grâce à nos sérieux diplomates que les messages passent. Mohamed Rachad Bouhlal fait partie de cette catégorie de responsables qui bougent pour défendre les intérêts de leur pays. A maintes reprises, nous avons été sur le point d’arriver à des situations difficiles dans nos relations avec les USA au sujet de notre intégrité territoriale. Les interventions directes de SM le Roi et le dynamisme des représentants diplomatiques permettent de maintenir l’équilibre nécessaire et éviter les déviations que recherchent nos ennemis. Arriver à inclure dans le discours officiel américain le sérieux de la proposition marocaine de l’autonomie de nos provinces du sud, doit être considéré comme un point très positif.
Le passage des démocrates par la Maison Blanche est souvent considéré comme une circonstance difficile pour le Maroc, mais le professionnalisme des diplomates a toujours permis de se frayer des chemins pour apporter les éclairages nécessaires et adopter des comportements réactifs et parfois anticiper l’avènement des risques. L’expérience de Mohamed Rachad Bouhlal au sein du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et dans d’autres postes diplomatiques, ainsi que son passage par d’autres lieux de la décision gouvernementale sont des outils qu’il met au service de la diplomatie. Challenge distingue à travers lui, les diplomates engagés et imbibés par la culture de défense des intérêts du Maroc. D.A
Bouchaib Rmail
La sécurité au service du citoyen et de l’économie
La sécurité ne peut jamais être considérée comme une affaire normale ou un dossier dont le traitement peut relever des circuits normaux de la décision politique ou administrative. La sécurité est le vecteur principal de la stabilité et de ce fait, une fonction stratégique pour un Etat qui veut réunir les conditions de son développement économique et social. La sécurité n’est pas seulement la préservation des citoyens et de leurs propriétés contre la délinquance, elle est plus large et renferme des dimensions technologiques, économiques, commerciales et religieuses aussi. Le mal à combattre peut prendre diverses formes et visages. La sécurité est ainsi vécue et comprise par le DG de la sureté nationale, Bouchaib Rmail.
Homme cultivé, sobre et déterminé, M. Rmail, qui dirige la DGSN depuis février 2012 est sur tous les fronts. Armé d’une expérience très longue et ayant connu le terrain dans diverses régions du Maroc, le DGSN est aussi un auteur et un chercheur dans le domaine de la criminalité et notamment, celle liée aux nouvelles technologies de l’information et à la communication. Son doctorat en droit explique son attachement à l’actualisation des méthodes d’investigation en matière de la cybercriminalité. Un DGSN est un responsable qui ne peut mener une vie « tranquille » ou « normale ». Au moment où d’autres bénéficient d’un sommeil normal ou même profond, l’œil du responsable de sécurité est toujours concentré sur les milliers d’agents et d’officiers qui sont sur le terrain d’une façon ininterrompue. De la circulation, à la sécurité publique en passant par la police des frontières et toutes les interventions contre le banditisme ou la petite délinquance et contre le trafic de drogue… La DGSN est une ruche en pleine activité. Le citoyen sent la sécurité et demande plus, L’investisseur l’apprécie et demande sa consolidation et le responsable de la sécurité mobilise les hommes et les moyens pour répondre aux attentes de la population. Il n’hésite pas à sanctionner ceux qui portent atteinte à l’image de l’agent public de sécurité. Sa lutte contre la corruption est concrète et il ne cesse de poursuivre ceux, parmi ses équipes, qui choisissent la déviation. L’activité de la DGSN en 2014 a été remarquable au niveau de la lutte contre les trafiquants de drogue, les criminels, les fraudeurs, et contre ceux qui ne respectent pas le code de la route et qui provoquent des pertes en vies humaines. C’est pour la continuité et l’évolution des interventions de notre DGSN, que nous avons tenu à mettre le nom de ce haut responsable dans la liste des personnalités qui se sont distinguées cette année. D.A
Kamal Lahlou
L’homme de la Journée mondiale du sport
Le 3 avril 2014, le Président du Comité National Olympique Marocain (CNOM), le Général Housni Benslimane recevait une lettre des plus officielles. Elle émanait du Président du CIO (Comité International Olympique). En voici quelques extraits :
« Monsieur le Président,
Comme vous le savez sans doute, le 6 avril a été officiellement déclaré par l’Assemblée Générale des Nations Unies et le CIO « Journée Mondiale du sport au service de la Paix et du développement » après en avoir débattu lors du deuxième Forum international au Palais des Nations à Genève en 2011… Permettez-moi de profiter de cette occasion pour féliciter Monsieur Kamal Lahlou, Vice-Président du CNO Marocain, et à travers lui, l’ensemble de votre CNO pour sa participation active et sa contribution fructueuse dans le cadre de l’adoption de ladite journée ».
Reconnaissance et témoignage issus d’un dignitaire sportif de haut rang envers une action magistrale inscrite au panthéon des réalisations marocaines.
Et là, n’était pas le premier fait d’armes de l’ami Kamal qui mène une activité inlassable au service du sport et de la promotion du Maroc. En 2008, c’était l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine qui, avant les JO de Pékin avait tenu à féliciter le CNOM et à remercier Kamal Lahlou.
Voici les termes dans la lettre datée du 24 avril 2008, adressée au Président du CNOM :
« Excellence le Général,
Je tiens à vous exprimer mes sincères remerciements pour l’appui énergique que le Comité National Olympique du Royaume du Maroc a accordé aux prochains Jeux Olympiques de Beijing, à travers la brillante déclaration faite par son Vice-Président Kamal Lahlou, à la tête de la délégation marocaine lors de la 16ème Assemblée Générale de l’Association des Comités Nationaux Olympiques. »
«Magistral», «brillant», voici des épithètes qui ont été attribués à Kamal Lahlou dans son action au service de l’Olympisme et de ses nobles idéaux. La proposition de Kamal Lahlou, entérinée par le CIO a fait l’objet d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies le 26 Août 2013. Le 6 avril de chaque année a été retenu comme jour de commémoration de la journée mondiale du sport. Fêtée pour la première fois au Maroc en présence de son initiateur et de la vice-présidente du CIO, la journée a été l’occasion pour Nawal Al Moutawakel d’exprimer sa fierté d’avoir « suivi l’intervention pertinente de M. Kamal Lahlou, portant sur la célébration d’une journée mondiale du sport, à l’instar des autres journées mondiales célébrées pour mettre en valeur le rôle de la femme, de l’enfant … de la lutte contre la pauvreté ….118 ans après les premiers jeux olympiques, voici le sport doté de sa propre journée mondiale.. » Le 6 avril 2015, sera célébrée la 2ème édition de la journée Mondiale du sport et ce, à travers toute la planète sous les auspices des Nations Unies et du CIO. Et tout le monde se souviendra que c’est un marocain, Kamal Lahlou, qui en a lancé l’initiative et promu et défendu l’idée. Aussi, à l’heure où l’on relate les hauts faits, ou méfaits, de l’année 2014 en cette époque de bilan, n’est-il pas juste de considérer que l’idée de Kamal Lahlou a été l’idée sportive de l’année écoulée et qu’elle lui donne toute légitimité à être désigné dirigeant sportif de 2014 ?
Et même, vu que la tradition de la Journée Mondiale va perdurer, il le sera aussi pour les années à venir, dusse sa modestie en souffrir. Kamal, avec son enthousiasme à revendre, s’est mis au service de la communauté, sans rien attendre en retour. Aussi, est-il bon de rappeler que parfois, un citoyen marocain comme vous et moi, peut marquer à sa manière, l’Histoire. Et en tant que Marocains fiers de notre Royaume, on se doit de valoriser les actes nobles et désintéressés.
Kamal Lahlou, dirigeant sportif de l’an 2014 ?
Oui, signé et adjugé.
Et avec les félicitations du jury. Le jury de ceux qui savent reconnaître le mérite de chacun.
par najib Salmi