Un chasseur de têtes passionné
Il a gardé la sveltesse de ses vingt ans. A près de 40 ans, ce financier venu du monde de la bourse a tour à tour lancé une start-up, fondé un intégrateur de logiciels, un cabinet de logistique et un cabinet de “chasseurs de têtes”.
M
eme quand la vie est un long fleuve tranquille, elle peut néanmoins réserver des surprises. Bonne ou mauvaise, des écueils peuvent changer la donne. C’est alors à nous de retourner la situation, et de faire des barrières autant d’opportunités de rebondir. Si Malik Touimi Benjelloun vient d’un milieu protégé, il n’en a pas moins été soumis aux adversités de la vie, et a dû relever nombre de challenges.
Il est né en 1974, à Nancy, où son père, étudiant en pharmacie, s’était marié avec une camarade. Ses parents se sont donc rencontrés sur les bancs de l’université, où il suivaient, en première année, un tronc commun. C’était la pharmacie pour son père, et la biologie pour sa mère: “Depuis cette époque, mes parents ne se sont jamais quittés. Ils sont rentrés au Maroc deux années après ma naissance”, explique Malik, les mains jointes. C’est donc à Casablanca qu’il grandira. Rentré au pays, son père reprendra un laboratoire. Le jeune Malik, coule les jours heureux d’un marocain de la classe aisée. Il a des loisirs de son âge, avec une appétence particulière pour le sport. “J’ai pratiqué tous les sports en vogue à l’époque. J’ai joué au tennis, fait de l”équitation et du football avec mes camarades. ” se remémore-t-il. Sa posture se détend, et il plonge dans de longues réflexions sur son passé. Il décrira cette enfance comme dorée. Il est scolarisé à l’école de la mission Alphonse Daudet, puis passera une année au Collège Anatole France.
Le portrait complèt est disponible dans le Challenge #419, actuellement chez votre marchand de journaux