L’ESCA renforce son internationalisation
En décrochant l’accréditation américaine AACSB considérée comme l’une des plus prestigieuses reconnaissances du monde pour les business schools, ESCA École de Management a fait son entrée dans le club très fermé des 5% des meilleures écoles de commerce dans le monde. Pour autant, son management entend poursuivre la construction de cette dimension internationale de l’institution.
L’internationalisation constitue l’un des changements importants que connaissent les écoles de commerce dans le monde depuis une quinzaine d’années. Au Maroc, ESCA École de Management a anticipé cette tendance depuis quelques années. Et l’établissement fondé en 1992 par Thami Ghorfi n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.
En effet, son établissement vient de se voir décerner l’accréditation AACSB (Association for the Advancement of Collegiate Schools of Business), considérée comme l’une des plus prestigieuses reconnaissances du monde pour les business schools, avec 831 écoles accréditées.
Avec ce label, ESCA École de Management devient ainsi la première école de commerce au Maroc et en Afrique francophone à décrocher cette reconnaissance du plus ancien organisme d’accréditation de business-schools au monde du même nom. Du coup, l’institution fait son entrée dans le club select des 5% de business schools estampillées « AACSB » dans le monde.
« Cette prestigieuse accréditation est un gage de notre processus d’amélioration continue. Elle renforce la réputation de notre école tant au niveau de la qualité de sa reconnaissance qu’au niveau de son internationalité au Maroc et à l’international. Nous allons continuer à servir les entreprises de notre région, pour améliorer leurs performances et se développer encore à l’international », souligne Thami Ghorfi, président fondateur de l’ESCA.
Les critères de l’AACSB
Le label fondé en 1916 atteste de l’excellence académique de l’établissement et de son alignement sur les standards internationaux et l’obtenir relève d’un véritable parcours du combattant.
L’accréditation AACSB reconnaît la qualité des business schools à travers le monde en évaluant une quinzaine de critères, dont notamment la mission, l’innovation et l’impact de l’école sur son environnement, la qualité de ses programmes, sa réputation auprès des entreprises, la gestion des étudiants, les compétences du corps professoral, la réussite professionnelle des lauréats ainsi que le niveau de la contribution intellectuelle.
« Ce qui nous distingue des autres business schools, c’est que nous sommes une école très internationale avec 30 nationalités (Corée du Sud, Mexique, Canada, Sénégal, Allemagne, France,…) de quatre continents, qui se côtoient au sein de notre campus. L’ESCA vit une vraie multiculturalité. C’est quelque chose qui compte énormément à l’échelle internationale. Cette nouvelle reconnaissance internationale sera un critère de choix de la destination et attirera davantage des étudiants de diverses nationalités, pour vivre une expérience internationale », explique Thami Ghorfi qui énumère également la qualité de la recherche des professeurs de l’ESCA parmi les atouts de son école de commerce.
« Nos enseignants produisent une recherche de qualité à fort impact pour les entreprises. Nous disposons aussi depuis une dizaine d’années, d’un centre d’études de cas marocains et africains en management, afin de mieux adapter la formation au contexte local et régional. Ce centre s’est penché sur beaucoup de cas dont certains ont reçu des prix à l’international et publiés également à l’international », précise-t-il.
Aujourd’hui, le fondateur de l’institution casablancaise ne s’en cache pas. Le cœur de l’activité de l’ESCA relève de deux éléments : sa capacité à s’internationaliser, et la force de sa connectivité à l’entreprise. C’est à se demander si l’ESCA pourra résister au vent qui souffle également ces trois dernières années sur les grandes écoles privées marocaines, qui ouvrent leur capital aux groupes et fonds d’investissement étrangers.
« C’est un mouvement mondial. Il n’est pas spécifique au Maroc. En effet, l’éducation en Afrique présente un intérêt pour l’avenir d’où l’appétit des investisseurs à l’échelle internationale. Nous concernant, quand l’opportunité se présentera, si ce qui n’est pas encore le cas, nous l’étudierons. Tout dépendra de ce qu’il va nous apporter. Tout ce qui peut renforcer l’éducation au Maroc et dans notre région ainsi que nos entreprises, est le bienvenu », estime le président fondateur de l’ESCA.