L’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères objet d’une enquête sur l’entrée du chef du Polisario
L’Ex-ministre espagnole des Affaires étrangères fait actuellement l’objet d’une enquête sur les conditions de l’accueil en avril dernier, du Chef du Front Polisario Brahim Ghali pour y être soigné du Covid-19, a indiqué mardi la justice espagnole.
Un juge d’instruction du tribunal de Saragosse, ville où avait atterri Ghali, « a décidé de convoquer l’Ex-ministre des Affaires étrangères Arancha González Laya pour l’auditionner dans le cadre de l’enquête judiciaire sur l’affaire Ghali », a indiqué dans un communiqué le tribunal régional d’Aragon.
Cette enquête a été ouverte en raison de la possible commission d’un délit de prévarication » et a pour but de « vérifier les circonstances de l’entrée en Espagne de Brahim Ghali », a ajouté le tribunal.
Selon les médias espagnols, la justice cherche à savoir pourquoi Ghali a été exempté de contrôle de son passeport lors de son arrivée. Jusqu’à présent, aucune date n’a été fixée pour l’audition de l’Ex-ministre, qui a quitté le gouvernement de Pedro Sanchez en juillet à la suite d’un remaniement.
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Pour rappel, la présence en Espagne de Brahim Ghali avait déclenché une crise diplomatique majeure entre l’Espagne et le Maroc ainsi qu’une série de péripéties. Rabat avait exprimé son « exaspération » et avait réclamé l’ouverture d’une enquête « transparente » sur l’entrée « frauduleuse » de Brahim Ghali en Espagne, en affirmant que le Chef du Polisario avait voyagé « avec des documents falsifiés et une identité usurpée ».