Lamine Diak, ex président de l’association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF)  vient d’être rattrapé par la justice  ce mercredi 4 novembre 2015 et mis en examen par deux juges français pour corruption et blanchiment d’argent.

Diak qui a remis les clefs de l’athlétisme mondial au britannique  Sébastien Coe élu le 15 août dernier à Pékin, aspirait à une retraite paisible dans son pays natal le Sénégal, est accusé aujourd’hui de « corruption passive et blanchiment aggravé d’argent », idem pour Habib Cissé,  son conseiller juridique et avocat pour corruption passive. Ils ont été gardés à vue le 1^er novembre 2015 puis été laissés en liberté provisoire sous contrôle judiciaire par contre le médecin français Gabriel Dollé, directeur de la commission anti dopage au sein de l’IAAF a été placé en garde à vue à Nice. Ce dernier avait démissionné déjà de son poste en décembre 2014 suite à la diffusion par la télévision allemande ARD d’un reportage sur le dopage dans l’athlétisme. On reproche à Diak  notamment d’avoir gardé le silence sur les actes de dopage moyennant argent.

En attendant les répercussions de cette « bombe » qui vient d’éclater dans le monde de l’athlétisme, le trio se trouve hors course.