Membre actif du Centre des Jeunes Dirigeants Maroc (CJD) depuis 2007, Khalid Baghri vient de prendre les commandes de ce réseau national pour un mandat de deux ans. Son ambition: prôner une nouvelle approche de la relation employeur-employé, basée sur l’équilibre entre l’épanouissement et l’empowerment du capital humain d’une part, et la quête de la performance durable de l’entreprise d’autre part. Par  Roland Amoussou

Diplômé de l’École Nationale d’Ingénieurs de Metz en Systèmes de Production et de l’Institut d’Administration des Entreprises de Metz, filière Gestion d’Entreprise, Khalid Baghri entame sa carrière professionnelle en intégrant la filiale marocaine d’un équipementier automobile international. Entre 1996 et 2002, il occupe plusieurs postes de direction dans le secteur de l’industrie automobile, avant d’être nommé en août 2002 directeur général d’une société opérant dans le secteur pétrolier. « Chacune des étapes que j’ai vécues en entreprise avait un goût particulier, représentait une occasion d’apprendre et faire mes preuves: Du jeune débutant, chargé de créer un nouveau département Logistique, au Directeur Général capable d’incarner une vision et conduire des projets stratégiques», souligne-t-il, lorsqu’il évoque son parcours professionnel. Homme de challenges et rompu à la tâche, Khalid Baghri prend toujours chaque situation à bras-le-corps. « En 1999, dans la peau de l’ingénieur, je me voyais sur un chemin d’évolution dans des métiers techniques quand mon patron à l’époque me proposait le poste de nouveau directeur financier et me confie le challenge de mettre en place un nouveau Département Financier et Support. Encore une fois, sans en avoir les prérequis classiques, j’y vois un signe et je prends », se rappelle-t-il.

Des quartiers modestes de Casablanca à Metz

Khalid Baghri est un Casablancais dans la peau. Né en septembre 1971 dans la capitale économique, il a fait toutes ses études au sein de l’école publique marocaine. « J’ai fait le primaire dans l’école de mon quartier, l’école Al Bachiri, pour le collège j’ai dû faire quelques kilomètres plus loin, vers le collège Badr au quartier Maârif et au lycée, j’ai fait le choix de m’orienter, conseillé par mon grand frère, vers un baccalauréat technique au lycée Jaber Ben Hayan», se souvient-il encore. Après avoir obtenu le baccalauréat technique avec mention Très bien, il poursuit ses études supérieures à l’EST de Casablanca. Un parcours couronné par un Diplôme Universitaire de Technologie. Son objectif désormais, était d’accéder rapidement à un premier emploi, notamment pour aider ma famille, mais, il range rapidement ce projet dans le tiroir après avoir obtenu une admission en 3ème année dans une école d’ingénieurs française. « J’ai alors décidé que ce signal était un appel à poursuivre l’aventure », explique Khalid Baghri. Très impliqué dans le tissu entrepreneurial, il rejoint le CJD (Centre des jeunes dirigeants) dès 2007. Membre actif, il prend la direction de la cellule de Casablanca entre 2009 et 2011. Fin connaisseur des dossiers et des enjeux du CJD Maroc, il vient de prendre les commandes de ce réseau de jeunes patrons,au plan national, pour un mandat de deux ans, qu’il souhaite placer sous le signe du «Bien-emploi». «Devenir aujourd’hui le Président du CJD est à la fois un honneur et une lourde responsabilité pour moi», concède-t-il. Son ambition à la tête de cette structure est de faire de l’emploi, et particulièrement l’emploi des jeunes, une priorité nationale. « Le CJD portera, ainsi, au cours de ces deux prochaines années le flambeau du Bien-emploi. Il prônera une nouvelle approche de la relation Employeur-Employé basée sur l’équilibre entre l’épanouissement et l’empowerment du capital humain d’une part, et la quête de la performance durable de l’entreprise d’autre part », avance le nouveau Président du CJD Maroc, tout en comptant sur l’appui de ses collaborateurs.