Libre-échange : Le Maroc adhère à la mondialisation
Le Maroc a réalisé des avancées notables en termes d’ouverture économique. Au cours des deux dernières décennies, il a développé
ses relations commerciales avec plusieurs pays amis et voisins à travers la conclusion de nombreux accords de libre-échange le liant à 55 pays qui lui donnent accès à un marché de plus d’un milliard de consommateurs.
L’ouverture de l’économie marocaine à son environnement mondial, euro-méditerranéen, arabe et africain, est d’ores et déjà fortement engagée. En matière d’Accords de libre-échange (ALE), le Maroc est un champion. Ces accords visent à supprimer les barrières commerciales, à faciliter le commerce transfrontalier des biens et des services et à accroître les perspectives d’investissement des entreprises étrangères au Maroc. Ils constituent également une opportunité pour le Maroc d’améliorer ses exportations et conquérir de nouveaux marchés. C’est aussi un moyen pour les entreprises nationales d’être plus compétitives et de s’ouvrir sur le reste du monde. Le Maroc a ainsi signé son premier accord d’association en 1996 avec l’Union européenne (UE), entré en vigueur en 2000 et prévoyant un traitement spécifique pour les produits agricoles. En 2004, un accord a été signé avec les Etats-Unis d’Amérique touchant à tous les secteurs de l’activité économique.
L’accord de libre-échange conclu avec la Turquie, la même année, entrait dans le cadre de la dynamisation du commerce régional en Méditerranée et devait totalement exonérer les produits industriels d’origine marocaine. Le Maroc a également signé des accords avec les pays membres de la Ligue Arabe, dans le cadre de l’accord de la grande zone arabe de libre-échange, mais aussi avec la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie dans le cadre de l’accord d’Agadir (signé le 25 février 2004 et entré en vigueur le 27 mars 2007) et avec les Emirats Arabes Unis. Le Royaume a également pris le soin de développer des relations commerciales avec des regroupements régionaux en Afrique en signant un accord commercial et d’investissement avec l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) par exemple, en janvier 2002. Cette politique d’ouverture et d’échange continental a permis de concrétiser plus de 500 accords qui, conjugués à des Accords de libre-échange (ALE) avec des puissances économiques mondiales, consacre le Maroc comme pièce maitresse dans la coopération Sud-Sud et Nord-Sud et le renforce dans les courants d’échanges et d’investissements internationaux.
Tout récemment, le Maroc a adopté, en février 2019, le projet de loi portant ratification de l’accord de création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), signé en mars 2018 au Rwanda. La Signature de cet accord représente une avancée majeure et un jalon de plus pour l’intégration et l’unité africaine. En adhérant à la mondialisation, le Royaume est aujourd’hui en Free Trade avec 55 pays qui lui donnent accès à un marché de plus d’un milliard de consommateurs. Ces ALE signés sont des accords purement économiques, à l’exception de l’accord Maroc-Union européenne qui prévoit un volet politique.
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