Enseignement

London Private Academy renforce ses moyens financiers

Moins d’un an après avoir décroché le statut d’«école britannique» au Maroc, suite à sa reconnaissance officielle par le gouvernement de la Reine Elizabeth II, la London Private Academy (LPA) se met en ordre de bataille pour ses prochaines échéances de développement.

Aussi, l’établissement d’enseignement privé lancé en 2017 par Samir Benmakhlouf, ex-Country Manager de la multinationale Microsoft au Maroc, vient-il de doubler son capital pour le porter à plus de 10 millions de dirhams. Une opération qui permet de renforcer les fonds propres de LPA et d’améliorer sa capacité d’endettement, alors qu’elle se lance dans un effort de régionalisation pour s’implanter en dehors de la ville de Casablanca, où il avait inauguré son premier site à l’occasion de la rentrée scolaire 2017/18.

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En effet, le groupe d’enseignement trilingue (arabe, français et anglais) qui se démarque par la délivrance, au niveau de son cycle secondaire, d’un baccalauréat international marocain en anglais et un bac international (IB) reconnu par toutes les grandes universités du monde, a inauguré en 2020 un second site à Rabat (à cinq minutes du Méga Mall) qui a déjà accueilli une première promotion d’une centaine d’élèves des niveaux primaire et secondaire. Parallèlement à ce développement qui devra avoir pour prochaine étape Tanger (une ville où la demande d’un enseignement de qualité tous cycles confondus va crescendo), LPA a pour objectif d’améliorer le taux de remplissage de son site phare de Bouskoura (périphérie de Casablanca), qui s’étend sur 1 hectare et dispose d’une capacité globale de 1.300 élèves répartis entre 65 classes. 

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Après cet effort de financement consenti par l’actionnariat familial mené par Samir Benmakhlouf, beaucoup d’observateurs estiment que la prochaine étape serait probablement celle d’une ouverture de capital de London Private Academy à un investisseur institutionnel à même d’accompagner solidement son rayonnement, à l’instar de ce qui s’est passé pour Ecoles Al Yassamine et le groupe scolaire Elbilia, pour ne citer que les gros acteurs de l’enseignement secondaire et primaire qui ont fini récemment, par s’adosser à des fonds d’investissement ou à des mastodontes financiers. L’avenir nous le dira.

 
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