L’Onssa continuera à contrôler les importations
265 euros/remorque, c’est le coût que supportaient chaque jour des importateurs des produits d’hygiène qui étaient bloqués au port.
Depuis une quinzaine de jours environ, des importateurs de produits d’hygiène voient leurs marchandises bloquées au Port parce que personne ne souhaite les contrôler, ni l’Organisme National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) sous tutelle du département de l’Agriculture, ni le ministère du Commerce et de l’Industrie. Le premier organisme, qui était auparavant en charge de cette opération, avait déclaré se délaisser de cette mission à partir du 20 mai dernier pour ne se concentrer que sur le contrôle des produits alimentaires et aliments pour animaux, les intrants agricoles, les additifs alimentaires et les produits de nettoyage et de désinfection destinés à l’agro-industrie. Le ministère du Commerce et de l’Industrie devait prendre la relève. Mais il ne l’a pas fait. A l’heure où nous mettions sous presse, finalement, une solution momentanée a été trouvée. L’Onssa continuera à contrôler ces produits d’hygiène en attendant que le Département du Commerce et de l’Industrie se prépare à assumer cette fonction. Entre-temps, cette situation a causé du tort aux importateurs qui ont dû supporter un coût supplémentaire résultant de l’immobilisation et le magasinage de leurs marchandises restées au Port. Il est d’environ 265 euros par remorque et par jour. Pour l’un de ces professionnels, ses produits concernaient des détergents en poudre de 23.250 kg, soit 2.325 sacs de 10 kg chacun. Ils ne sont cependant pas périssables. Des actions ont été menées pour mobiliser les pouvoirs publics. Elles ont porté leurs fruits, du moins, maintenant.