Auto

L’usine Renault-Nissan de Tanger met le turbo

Une deuxième ligne de montage opérationnelle.

Des ambitions industrielles qui vont grandissantes, l’usine de Renault-Nissan de Tanger poursuit tambour battant ses objectifs de croissance à l’export.

Abdelkader Amara, ministre de l’Industrie et du Commerce et Jacques Prost, DG du Groupe Renault Maroc ont inauguré en présence de plusieurs personnalités politiques et économiques du Royaume cette deuxième ligne de montage.

C’est officiel, l’usine de Renault-Nissan de Tanger vient fraîchement d’inaugurer sa deuxième ligne de production. «Les lancements du Lodgy en janvier 2012 puis du Dokker et du Dokker Van peu de temps après nous ont permis d’amorcer parfaitement notre démarrage commercial à l’export», a souligné Jacques Prost. Et le dg du Groupe Renault Maroc d’apporter quelques précisions chiffrées : «notre production s’est élevée à 50.000 unités en 2012. Sachez qu’à fin septembre de cette année, nous totalisons pour l’instant 72.000 unités produits». Et l’homme de conclure :«nous sommes en phase avec nos objectifs de croissance malgré un marché de l’automobile difficile notamment en Europe. Avec cette deuxième ligne, nous pourrons monter en cadence progressivement, le gros des volumes devant s’effectuer courant 2014». Une deuxième ligne affectée exclusivement à la production de la Sandero et de la Sandero Stepway et qui a nécessité un investissement de 400 millions d’euros; de quoi permettre au site d’atteindre une capacité de production de 340.000 véhicules par an et ce, à partir de l’année prochaine. À noter que pour les besoins de cette nouvelle ligne, 1.400 personnes ont été recrutées portant ainsi l’effectif global du site à environ 5.000 personnes, dont plus de 300 cadres. Par ailleurs, l’IFMIA (Institut de Formation aux Métiers de l’Industrie Automobile) poursuit sa stratégie de développement pour

La production des véhicules à l’usine s’articule comme suit: Lodgy, Dokker et Dokker Van sur la ligne 1, et depuis Sandero et Sandero Stepway sur la ligne 2.

assurer la montée en compétences des nouvelles recrues et des collaborateurs de l’usine. Outre l’activité industrielle de production automobile, l’usine de Renault-Nissan capitalise également sur une activité parallèle de conditionnement et d’exportation de pièces détachées à travers le Monde. «Tout comme nos fournisseurs, nous fabriquons de nombreuses pièces dédiées au montage de nos véhicules et nous les regroupons dans ce que nous appelons l’ILN à savoir, l’«International Logistique Network», précise Jacques Prost.Des pièces qui sont exportées dans les pays où Renault-Nissan est présent industriellement comme l’Inde, la Russie ou encore le Brésil. Et le DG de Renault Maroc d’ajouter : «une activité qui a toute son importance et qui sera génératrice de productivité pour le Royaume». Une inauguration qui s’est faite en grandes pompes sous la présidence d’Abdelkader Amara et de plusieurs personnalités politiques et économiques du Royaume. Lors de son allocution, le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies a mis l’accent sur le partenariat public-privé liant le Royaume du Maroc et le Groupe Renault et qui permettra, toujours selon le ministre, de hisser la plateforme de Meloussa comme étant la plus grande usine automobile d’Afrique.

 
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