Finance

Lutte contre le blanchiment d’argent. Miné par l’informel, l’immobilier reste inefficace

Les agents immobiliers pourraient jouer pleinement leur rôle de lanceur d’alerte dans le cadre du dispositif de lutte contre les financements de sources et/ou à des fins criminelles, conformément à la loi 12-18 modifiant et complétant le code pénal et la loi n° 43-05, indique L’Economiste dans son édition de ce mercredi 14 septembre.

La loi stipule que les professionnels de ce secteur, tout comme les professionnels de la comptabilité, les notaires, les avocats, les casinos, devraient constituer un véritable filtre aux transactions douteuses, notamment le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, poursuit le quotidien. Néanmoins, la réglementation de la profession d’agent immobilier n’a pas été prise au sérieux, et son rôle sécuritaire demeure ainsi, à ce jour, peu déterminant dans ce sens.

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Au vu du contexte actuel, la réglementation de la profession d’agent immobilier est devenue une urgence étant un acteur important en matière la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le Maroc a ainsi engagé un plan d’action, dont la dernière disposition fut l’envoi par le ministère des Finances d’un questionnaire de conformité aux professionnels du secteur.

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Mais le principal handicap face à l’accomplissent de leur rôle est le fait que cette profession soit minée par l’informel, et demeure, à cet effet, loin des standards internationaux, conclut  le journal économique.

 
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