Manuels et cahiers scolaires : les imprimeurs gagnent leur bataille pour la préférence nationale
Voilà des années que des centaines de millions de manuels sont imprimés à l’étranger. Depuis, le Groupement marocain des métiers de l’impression réclame également la préférence nationale sur le livre scolaire. Les imprimeurs marocains obtiennent enfin gain de cause.
Le mois dernier, Tarik Lallouch prenait la tête du Groupement marocain des Métiers de l’Impression, de l’industrie publicitaire et des fabricants pour l’événementiel (GMI Maroc). Il a été nommé au poste pour le mandat 2021-2023. Il avait déclaré que durant ce mandat les efforts seront doublés afin de trouver un accord avec le ministère de l’Éducation nationale et de l’industrie dans le but de permettre la mise en place de la préférence nationale pour l’impression du livre scolaire, par les opérateurs nationaux.
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Hier samedi 27 février, la Fédération des Industries Forestières, de l’Art Graphique et de l’Emballage (FIFAGE), en collaboration avec le Groupement Marocain des Métiers de l’Impression GMI annonçaient que les multiples actions et efforts déployés avec les différents acteurs politiques et économiques pour le soutien du secteur de l’impression ont porté leur fruit. En effet, la décision de la préférence nationale pour l’impression des manuels scolaires et des cahiers scolaires a été officialisée par le gouvernement marocain. Cette décision rentre dans la logique de soutien de l’industrie marocaine des métiers de l’impression. Cette décision permettra au marché marocain de rattraper le retard accumulé lors des 15 dernières années (où l’impression se faisait en Italie et en Espagne).
Cette nouvelle vient apaiser plus de 3000 imprimeurs opérant sur le marché marocain. Ils pourront ainsi regagner espoir et relancer l’activité dans un secteur affaibli par défaut pour cause de la transformation digitale mais aussi par la pandémie actuelle et ses différentes conséquences.
En effet, plus de 20000 emplois seront préservés de façon directe et plus de 3000 emplois indirects. Cette décision s’inscrit dans la continuité d’une série de mesures entreprises par le gouvernement marocain pour la promotion et le développement de l’industrie nationale.
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