Entreprises & Marchés

Maroc Bureau ne sera finalement pas vendu

Maroc Bureau ne marchera pas finalement sur les brisées de son dauphin Trarem Afrique. Son deal avec Swicorp ne sera finalement pas concrétisé.

Contrairement à la PME créée et contrôlée par la famille Bennis, qui vient de convoler en justes noces avec CDG Capital Private Equity (le bras armé du groupe CDG dans le capital investissement), le leader marocain de la conception et la fabrication de mobilier pour espaces professionnels a mis fin récemment à ses discussions avec Swicorp, le gestionnaire de fonds helvético-tunisien avec qui il était engagé depuis plus d’un an dans un processus de prise de participation majoritaire.

Selon des sources proches du dossier, les actionnaires de Maroc Bureau (et à leur tête Abderrahim Zniber le fondateur) qui revendiquent un chiffre d’affaires de près de 400 millions de dirhams, ne se sont pas mis d’accord sur la dernière ligne droite sur le prix global (lequel inclut une assiette foncière importante) et sur d’autres aspects techniques du deal, telle que la fameuse garantie d’actifs et de passifs.

Il faut dire que la famille Zniber cherchait à céder la majorité de sa société créée en 1960, ce qui fait sortir les fonds d’investissement de leur zone de confort habituelle qui consiste à accompagner, en tant que minoritaires importants et engagés, des entrepreneurs qui restent au timon de leur entreprise en en gardant la majorité.

Pour la famille Zniber qui comptait se désengager d’un secteur qu’elle a dominé pendant plusieurs décennies et se consacrer à ses activités de pêche de haute mer et d’immobilier, ce n’est peut-être que partie remise, alors que de plus en plus de fonds d’investissements étrangers s’intéressent au Maroc et n’hésitent pas à s’attaquer à de gros poissons (à l’instar du londonien DPI qui a investi plus d’un milliard de dirhams en 2017 entre CMGP et Dolidol).   

Quant à Swicorp, son seul investissement au Maroc se limite jusqu’à présent à sa prise de participation (à travers le fonds Intaj Capital II), de plus de 100 millions de dirhams, opérée en 2015, dans la société Venezia Ice aux côtés de la famille fondatrice Bougrine.

 
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