Maroc. Du renfort pour l’aquaculture
Dans le but de renforcer le développement du secteur aquacole marocain, un projet de jumelage entre le Maroc et l’Union Européenne (UE) a été lancé le 13 avril.
Il s’agit d’un projet de jumelage institutionnel qui s’inscrit dans le cadre du Programme de coopération multisectoriel « Réussir le Statut Avancé » (RSA II) financé par l’UE. Il a pour objectif de soutenir les efforts de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) dans l’accompagnement à l’installation des projets aquacoles et de doter les opérateurs de ce secteur des outils pratiques de bonne gestion et de conduite des élevages, tout en s’inscrivant dans une démarche de bio-sécurité.
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Pour le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, ce projet s’inscrit dans un contexte national marqué par l’amorçage de plusieurs projets d’investissement productif en aquaculture marine et une forte mobilisation des acteurs et des parties prenantes pour le développement d’un secteur aquacole durable et compétitif.
« D’une durée de 8 mois, ce jumelage est financé par l’UE à hauteur de 250.000 euros et sera mis en œuvre en partenariat avec le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et le ministère de la mer en France et géré avec l’appui de la direction du Trésor et des finances extérieures du ministère de l’Économie et des Finances du Maroc ».
Pour sa part, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a mis en avant l’importance de ce partenariat qui permettra la création de plus de 4.000 emplois directs outre des emplois indirects dans le secteur de l’aquaculture, lequel constitue, selon elle, « un secteur innovateur » qui peut largement contribuer à la croissance du pays, en plus d’avoir un impact direct sur les pêcheurs.
De son côté, l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, a indiqué que ce projet de jumelage avec la France sera d’un grand appui en matière de développement des bonnes pratiques dans le secteur aquacole et accompagnera le plan d’action lancé par l’ANDA, visant à doter les acteurs privés du secteur d’instruments pertinents et essentiels à leur positionnement sur l’échiquier des producteurs aquacoles responsables.
Dans cette optique, une équipe d’experts français sera mobilisée pour le renforcement des capacités des acteurs institutionnels et des acteurs privés sur les volets de la biosécurité, des bonnes pratiques aquacoles et des démarches de labellisation des produits aquacoles nationaux.