Maroc : la pantalonnade d’Amnesty international
La réaction du Maroc au dernier rapport d’Amnesty international est très forte. Elle est motivée parce que cette organisation a avancé des affirmations, sans présenter de preuves et en s’appuyant sur des sources fantaisistes. Il faut comprendre que ces ONG sont de moins en moins dans leur trajectoire initiale. C’est valable pour Amnesty et aussi pour Human Rights, de la défense des droits de l’homme, elles ont bifurqué vers des positions politiques. Elles choisissent leurs régimes « cibles », en fonction de choix idéologiques et non pas de la réalité du respect des droits de l’homme dans ces pays. A ce glissement s’ajoute un fait avéré, le financement par des Etats. Leurs statuts interdisent tout financement de ce genre. Mais il est facile de le détourner. Les pays pétroliers demandent aux sociétés étrangères, de passer par des fondations qui financent des associations, parfois au travers plusieurs circuits. Des fonds qui finissent par atterrir dans les caisses des ONG, mais dont la traçabilité est difficile à établir.
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Ce qui me gêne ce n’est pas un énième rapport biaisé de ces ONG sur le Maroc. Ce qui me gêne c’est que des institutions constitutionnelles comme le CNDH, des défenseurs des droits de l’homme marocains ne réagissent pas. C’est à eux, en premier, de dialoguer pour expliquer ce que le Maroc a réalisé et les manques subsistants sur ce chantier du respect des droits de l’homme. Il faut que l’opinion publique soit beaucoup moins sensible au contenu de rapports biaisés par des sources incertaines, souvent des marocains aveuglés par l’opposition au régime. Ce qui est un positionnement politique acceptable en démocratie et ne constitue pas en soi un délit. Collectivement, nous avons à développer une image du Maroc plus conforme à la réalité, ses faits divers sont par nature éphémères.