Maroc-Portugal : place au business
Les grands chantiers en cours au Maroc et les opportunités d’affaires qu’ils engendrent aiguisent l’appétit des hommes d’affaires portugais. Et, ces derniers ne cachent pas leurs ambitions.
Ainsi, le forum économique Maroc-Portugal organisé par la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) le 05 décembre 2017, en marge de la visite du premier ministre portugais, Antonio Costa, au Maroc dans le cadre de la 13ème réunion de haut niveau entre les deux pays, a été l’occasion pour les hommes d’affaires du Portugal de nouer des contacts avec leurs homologues marocains. Il faut dire que plusieurs dizaines de businessmen portugais ont effectué le déplacement à Rabat pour prendre part à cet événement, témoignant l’intérêt qu’ils portent à l’égard du royaume. « Ce forum vise à augmenter les relations entre les hommes d’affaires marocains et leurs homologues du Portugal. Ce genre de rencontres est très important pour maintenir cette dynamique qui va permettre de faire croître les relations bilatérales sur le plan économique et aussi d’augmenter le nombre d’investisseurs portugais au Maroc ainsi que le nombre d’investisseurs marocains au Portugal », a souligné Saâdeddine El Othmani, Chef du gouvernement, en marge de ce forum qu’il a co-présidé avec Antonio Costa. Notons qu’en 2009, il n’y avait qu’une trentaine d’entreprises portugaises au Maroc alors qu’aujourd’hui pas moins 250 entreprises sont installées dans notre pays. Les dix dernières années ont donc permis d’accroître les investissements et l’ambition est d’aller encore plus loin. « Tous les efforts sont entrepris pour que nos deux communautés se rapprochent et saisissent les opportunités », a assuré Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la CGEM. « Aujourd’hui, nous voulons passer à un pallier supérieur dans cette relation. Le Maroc ambitionne de porter à 52% la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2030, cela offre des marchés industriels à saisir dans la fabrication d’équipements solaires et éoliens. La construction d’un écosystème transnational dans le textile offre aussi des possibilités intéressantes aussi bien dans le sourcing que l’intégration de nouvelles chaînes de valeurs. De même, un positionnement commun dans le BTP et dans les infrastructures en Afrique pourrait également être bénéfique à nos entreprises qui disposent d’une expertise prouvée et des références solides », a expliqué la cheffe du patronat.