Mass effect Andromeda: Conquête de l’Univers en marche!
C’est le retour de la Fédération Galactique (humour). Pour son quatrième opus, Bioware propose d’explorer et de coloniser un univers quatre fois plus grand que son prédécesseur, avec de nombreuses races extraterrestres et un concept de tir à la troisième personne qui n’est pas sans rappeler la conquête de l’ouest, façon «The revenant».
Si vous lisez ces lignes, c’est que la planète nouvellement «découverte», Nibiru, ne s’est pas écrasée sur la Terre et que la race des «dieux extraterrestres», les Annunakis, ne se sera pas emparée de la planète. Mass effect Andromeda est un jeu qui a pour décor la fédération galactique. Au milieu de différentes races extraterrestres, vous devrez gérer vos relations avec différents peuples et vos coéquipiers.
Concrètement, il s’agit d’un jeu de tir à la troisième personne. Votre personnage apparaît devant vous pour exécuter différentes missions de colonisation et de découverte de nouveaux environnements.
Si on ne croit pas forcément à la présence extraterrestre, Mass effect Andromeda a l’avantage de nous mettre en situation de ce que l’avenir de l’humanité pourrait-être. Une vaste campagne de colonisation de l’Univers, au centre d’une grande intrigue galactique, avec une menace extraterrestre omniprésente.
En lui même, le jeu n’est plus à présenter, même si Bioware signe le quatrième opus d’une franchise qui s’est révélée hautement lucrative pour son éditeur, Electronic arts.
Au final, on a affaire à une sorte de shoot them up, façon XXIe siècle qui n’est pas sans rappeler l’expression «nuke them untill they glow and shoot them in the dark» (atomisez-les jusqu’à ce qu’ils brillent pour les tirer comme des lapins dans l’obscurité).
Dans sa construction, le jeu en lui même propose un univers étendu, avec des races extraterrestres très diverses sur le modèle d’un Babylone 5 ou Star Trek. On regrette cependant le volet Space opéra, mais là encore, l’éditeur a fait le choix de se spécialiser sur une série riche, et de faire le tri entre ses appétences.