Le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) appelle à mettre en œuvre des projets optimistes entre les rives Nord et Sud de la Méditerranée. Dans une tribune publiée sur Le Figaro, Fathallah Sijilmassi relèvent trois raisons essentielles qui poussent aujourd’hui vers un partenariat entre les pays du bassin méditerranéen.

La première touche aux menaces sécuritaires, enjeux du vivre ensemble et défis socio-économiques. Pour le SG de l’UPM, tout démontre aujourd’hui qu’il n’y a pas de réponses uniquement nationales ni confinées dans des périmètres géographiques limités. La deuxième raison, poursuit Fathallah Sijilmassi, concerne la grande injustice faite à des millions de Méditerranéens qui s’inscrivent dans l’ouverture et la modernité, en limitant le sud de la Méditerranée à la seule gestion de  « l’agenda négatif », auquel il faut bien sûr faire face avec détermination et fermeté (terrorisme, enjeu migratoire, phénomènes de radicalisation…), concède le SG. Quant à la dernière raison, il appelle au renforcement de  l’engagement politique collectif au profit des actions concrètes. Le SG estime que la Méditerranée a besoin de l’implication des institutions et de l’utilisation des financements.

Fathallah Sijilmassi rappelle que ces trois observations constituent la feuille de route de l’UpM, qui privilégie l’’action sur le terrain aux effets d’annonces médiatiques. Résultat : les activités de l’Union ont permis de renforcer la coopération régionale en Méditerranée. Il cite dans ce sens les exemples de projets concrets pour la jeunesse, comme l’Université euro-méditerranéenne de Fès, initiative Med4jobs pour la création d’emploi, projet Womed de Sciences Po pour le leadership féminin. Oser un agenda positif pour la Méditerranée est aujourd’hui impératif, et il faut le faire avec force et conviction, insiste le secrétaire général de l’UpM.