Depuis sa première réunion le 16 mars 2020, le CVE a déployé une série de mesures destinées à limiter les méfaits socio-économiques de la pandémie du Covid-19 tant en soutenant la demande (aide aux citoyens les plus touchés), qu’en essayant de sauver l’offre (en volant au secours des entreprises). Des mesures qui n’ont pas totalement satisfait leurs cibles, notamment les entreprises dont les homologues de certains pays voisins et/ou à économie comparable ont été sensiblement mieux servis.

Si la gestion sanitaire de la pandémie du Covid-19 par le Maroc a souvent été, ces derniers temps, citée en exemple à l’étranger aussi bien dans les réseaux sociaux que par une certaine presse officielle inter-nationale, peut-on dire autant des mesures mises en place par notre pays pour venir en aide à l’économie en général et aux entreprises en particulier qui ont été durement touchées par les conséquences du «shut-down» économique

Rien n’est moins, sûr d’autant plus qu’aux quelques louanges de la première heure, tressées ici et là au lendemain de l’instauration par le Comité de Veille Economique (Comité composé d’instances publiques et de représentants du secteur privé chargé d’identifier les mesures appropriées en termes d’accompagnement des secteurs impactés par la crise générée par le Covid-19) d’une première batterie de mesures, s’en-suivirent pas mal de couacs dans la mise en œuvre (comme quoi le diable est toujours dans le détail !), sans compter que d’autres pays à économie comparable ou parmi le premier cercle de nos partenaires économiques se sont empressés à dérouler, à leur tour, un arsenal qui n’a rien à envier au nôtre, voire qui est autrement plus efficient.

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