Politique

Mezouar : qui sonne la charge ?

« Mezouar : Qui sonne la charge ? », s’interroge Challenge Magazine en couverture de son numéro en kiosque à partir du vendredi 18 janvier 2018. En effet, huit mois après son élection à la présidence de la CGEM, Salaheddine Mezouar fait l’objet d’une cabale sans précédent. Est-elle justifiée ? Rien n’est moins sûr.

Extrait du dossier : « L’ancien ministre de l’Economie et des Finances aurait déjà échoué dans son nouveau poste à la tête de la CGEM et pire, serait le fossoyeur du syndicat patronal, selon l’un de nos confrères. A notre avis, il est péremptoire et très précipité d’avoir de tels jugements. Car, l’intéressé n’est là que depuis huit mois.

Au cours de cette période, par la concertation avec les pouvoirs publics, a pu avancer sur de nombreux sujets : les délais de paiement, le dossier des CRI, la formation professionnelle et à chaque fois c’est un discours Royal qui a défini la démarche à suivre, contentant les revendications portées depuis longtemps par le patronat. On a connu des insuccès plus importants ! Ce qui est saisissant, c’est qu’on retrouve des profils différents derrière ces attaques. A la fois ceux qui voyaient dans son élection l’intrusion du politique et ceux qui ont voté pour lui.

Soulignons juste qu’avant d’être ministre et d’intégrer le RNI, Salaheddine Mezouar a été président de l’AMITH et donc membre de la CGEM, pendant longtemps. En faire un politicien qui est inadapté à gérer une structure patronale est un jugement factuellement faux. On cite à l’encontre du nouveau président, plusieurs griefs. »

 

 
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