Son Groupe tient à rassurer tout le monde. Il vient de publier un communiqué sur le site web de la Bourse de Casablanca que le taux d’avancement du plan de restructuration d’Alliances Développement Immobilier (ADI) a atteint les 60%. Aussi, le business plan ne sera bouclé qu’à l’issue de la concrétisation des différents protocoles d’accord, ce qui permettra à Alliances de présenter une vue d’ensemble à la communauté financière.   En effet, dans le détail, le Groupe d’Alami Nafakh-Lazrak a annoncé qu’à ce jour, des protocoles d’accord ont été signés avec trois importantes banques de la place. Rappelons qu’ADI est sur plusieurs fronts pour restructurer et sauver son activité. Ainsi, pour le pôle construction, le Président du Tribunal de Commerce de Casablanca, avait décidé le 13 avril 2015 l’ouverture d’une procédure de règlement amiable au bénéfice des sociétés EMT. Pour se faire, le Tribunal avait nommé Abderrahim Lahjouji, ex Président de la CGEM et professionnel du BTP, comme conciliateur pour une période maximale de trois mois pouvant être prorogée d’un mois, à sa demande.  L’autre front concerne le désendettement car la dette pèse lourd sur Alliances et provoque des tensions de trésorerie. En effet, la dette nette du groupe atteint fin 2014, 8,6 milliards de DH, en hausse de 10% par rapport à 2013. Ce niveau représente 2,5 fois les fonds propres du groupe.   Ainsi, ADI avait annoncé viser un désendettement avec un objectif de 4 milliards de DH pour 2016. Ce plan conseillé par Rothschild, se base sur la cession d’actifs, le remboursement de la dette en nature (via des actifs immobiliers), le reprofilage de la dette par filiale et la réalisation des cashs flows. C’est dire que ces différents objectifs passent naturellement par des accords avec les banquiers et les institutionnels. Mais, aujourd’hui malgré les difficultés, le groupe d’Alami Lazrak semble bien optimiste…