Mondial 2022. La fin du premier tour… et des faux détours [Vidéo]
. Les sanglots de Neymar
Jeudi soir, au Mondial qatari, prenait fin le premier tour où les 32 équipes qualifiées ont toutes joué leur match. Ce jeudi, comme par hasard, la soirée se terminait par les larmes de Neymar sorti bousculé et blessé à la cheville droite. L’enfant gâté du football brésilien et perle rare, achetée à prix d’or par le P.S.G, donc par le Qatar, est suivi par une multitude d’internautes qui sont à l’affut du moindre geste du prodige. C’est dire que l’enfant de Rio est plus que célèbre, hors football, que sur les terrains de jeu. Comment alors ne pas céder à tous les caprices de Neymar, que même son coach parisien appelle par « Ney » son diminutif chéri des boites de nuit où ce noceur invétéré a sa table et même ses enveloppes pour, parait-il, juste montrer le bout de son nez.
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Bref, tout le monde se gave autour de Neymar et lui, bien sûr, n’est pas en reste.
Alors revenons au principal sujet de cette chronique : Pourquoi donc Neymar pleurait-il en fin du match Brésil-Serbie qui était aussi le 16ème match de cette phase finale ? Non, le gentil lutin brésilien ne pleurait pas la fin du match où le Brésil a gagné la Serbie (2-0) mais il versait ses larmes, qu’il a faciles, sur les coups qu’il a reçus en cours de match. Sa cheville en est sortie enflée. Le candidat à la succession des aînés brésiliens pleurait-il sur la fin prochaine de ses rêves de couronne mondiale ?
Pas du tout, d’après tous ceux qui connaissent la star et ses tics et tocs, Neymar, se sachant filmé et épié, faisait juste le buzz pour ses fans. Innombrables vous rappelle-t-on et qui rapportent sur Facebook et autres Instagram et tous les sites que permet cette merveille de la technologie du 21 siècle. Alors, on se rassure. Neymar verra sa cheville guérir très vite. Quant à la grosse tête du gars, le melon, si vous préférez, celle-ci n’est pas prête à désenfler.
. La rage de Renard
D’accord, l’équipe nationale d’Arabie Saoudite a gagné, et de quelle manière, l’Argentine de Messi, on est bien d’accord là-dessus. Hervé Renard qu’on connait bien est apprécié au Maroc pour ses qualités d’homme et de technicien du foot, il est désormais porté aux nues dans ce podium que propose le Mondial. Mais que dire de cette image de lui, hurlant et vociférant dans le vestiaire ? Oui, c’est son rôle de coach de gueuler pour motiver ses troupes. Les gogos ont pris cette gueulante pour le secret de la victoire des Saoudiens, alors menés 0-1 en première mi-temps.
Cette victoire a d’autres clés et secrets. A commencer par le travail de longue haleine de toute la fédération saoudienne (4 ans) et les qualités de football des joueurs saoudiens. Sans cela, vous aurez beau gueuler dans les vestiaires, vous perdriez votre temps. Surtout si votre coup de gueule proféré en langue anglaise est traduite sur un ton monotone en langue arabe, et donc forcément en décalage.
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Quoiqu’il en soit, le résultat a été inespéré mais point trop n’en faut, il ne faut pas enjoliver, outre mesure, les choses. Si l’Argentine a perdu c’est aussi parce que l’arbitrage mondial a changé. Les potes de Messi se sont vu refuser 3 buts sur hors-jeu, après le pénalty réussi du quintuple ballon d’or.
Si la VAR n’avait pas fait son travail, à la perfection, avec ses caméras et images en 3 dimensions, à la mi-temps, la cause aurait été entendue et Renard aurait eu beau gueuler tout ce qu’il peut. Il faut bien préciser cela, tout en félicitant Renard et ses joueurs. Mais aussi surtout la VAR, qui aurait dû faire la même chose pour le Canada, le Sénégal et d’autres équipes. Mais que voulez-vous, on est à la recherche d’un système parfait, alors que l’homme est … imparfait avec ses erreurs plus ou moins calculées.
. Le Ghana battu… par son passé
Le Ghana, l’une des meilleures équipes d’Afrique, a perdu, bêtement, son match contre le Portugal. Bien sûr, l’équipe de Monsieur Ronaldo est redoutable, certes, mais le Ghana peut se maudire des occasions ratées alors que Ronaldo n’avait pas encore obtenu le cadeau de pénalty offert pour célébrer sa carrière. C’est comme ça, comme aussi le Ghana peut s’en prendre à l’omniprésence pour ne pas dire l’omnipotence des Ayew, fils du célébrissime Abedi Pelé, qui est l’un des stars du football ghanéen.
Mais tout vieillit, tout passe. Et lors de ce match face au Portugal, on sentait le coach ghanéen sous emprise, surtout quand il a fait ses changements qui leur ont coûté la remontée portugaise.
Vu d’ici à Rabat, ce match nous aura déçus. Mais c’est ainsi et on ne peut que regretter que les frères Ayew tardent un peu à prendre leur retraite.
. Alors, tout va bien au Qatar, n’est-ce pas ?
A mesure que l’on avance dans ce mondial qatari, vendredi 25 novembre on entame les deuxièmes rencontres des groupes avec un dramatique Qatar-Sénégal mais avant on était aussi appelés à voir comment l’Iran s’est relevé de la correction infligée par les Anglais (2-6) un score de tennis, mais qui s’explique par les évènements que vit une population iranienne tenue d’une main de fer par les mollahs religieux, des dirigeants désavoués par leur société et jusqu’aux footballeurs présents au Mondial.
Mais revenons aux faits positifs démontrés par le Qatar et à la belle atmosphère festive à Doha et sa région. Le Qatar organise une très belle Coupe du Monde. Tout le monde le reconnait et même les railleurs d’hier qui aujourd’hui ne doivent plus savoir où se mettre.