MP et PPS : des Conseils nationaux sur fond de guerre !
Les actes de violence sont devenus monnaie courante dans les conseils nationaux des partis politiques. Après les confrontations violentes qui ont eu lieu lors du CN du PPS, vendredi, celui du Mouvement populaire a connu un scénario identique d’une violence inouïe.
Le Conseil national du Mouvement populaire (MP), qui s’est tenu ce dimanche 6 octobre, a dû être interrompu après des altercations survenues pendant le déroulement du conseil sous la présidence du secrétaire général du MP, Mohand Laenser. Une partie des membres manifestaient pour faire entendre leur voix dénonçant « une marginalisation », avant que la salle ne se transforme ensuite en une véritable scène de guerre sanglante à coups de… chaises et de tables.
Tenue pour procéder à l’élection d’un bureau de 24 membres, le Conseil national du MP s’est retrouvé face à une double liste, l’une soutenue par la direction du MP, présidée par Mohand Laenser et l’autre proposée par Mohamed Fadili, membre du Bureau politique, indique Le360.
Lire aussi : Remaniement : un nouvel Exécutif réduit à 22 ministres
Sur fond de conflit presque
identique, le Comité central du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), réuni
vendredi en session extraordinaire, a entériné la décision du Bureau politique
de se retirer du gouvernement, au terme d’un vif débat entre les partisans de
la décision du Bureau politique et ceux qui s’y opposent.
Le secrétaire
général du parti, Nabil Benabdellah a rappelé devant le comité les étapes de la
participation du PPS aux exécutifs précédents depuis 1998 jusqu’au gouvernement
actuel qui l’a qualifié de « non homogène ».
Le bureau politique
du PPS avait publié un communiqué dans lequel il a déclaré « constater avec
regret que le gouvernement reste, depuis son investiture, prisonnière d’une
logique de gestion en manque d’inspiration politique lui permettant de mener à
bien l’étape actuelle et les dossiers qui s’imposent ».