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Le chiffre du jour
1,1 million
1,1 million de mètres cubes d’eaux usées seraient générés quotidiennement au Maroc.
Le billet de Jamal Berraoui
Le vrai rôle de l’Etat
Les tribulations autour de la fédération du football dévoilent un malaise sérieux qui dépasse l’événement. La démocratie est incompatible avec une ominprésence de l’Etat. C’est un point de vue que je défends depuis longtemps. Un ami internaute m’a interpellé en me demandant ce que je propose. Je lui réponds clairement. Le sport d’élite est censé être une industrie du spectacle. Il doit trouver ses ressources, les gérer au mieux, offrir un spectacle attractif qui puisse avoir un intérêt pour les télévisions et les sponsors. Les équipes nationales quand elles perdent, dans n’importe quel sport, sont un échec pour ceux qui gèrent ce sport, pas pour la nation. Flageller, un ministre de la Jeunesse et des Sports, parce que le gardien de but n’est pas bon, ou parce que X a raté un pénalty, est une perversion de la démocratie. Ce n’est ni au Roi, ni au Chef du gouvernement, ni au Parlement d’assurer des résultats sportifs. Il se trouve que sous Hassan II, on a utilisé les Dolmy, Aouita, Achik comme des moyens de propagande. Nous en payons le prix, en ces temps de vaches maigres.
La monnaie nationale marocaine s’est appréciée, en octobre 2013, de 1,79% par rapport au dollar américain et s’est dépréciée en moyenne de 0,39% contre l’euro, a indiqué hier la Banque centrale, Bank Al-Maghrib. Le dirham s’est par ailleurs apprécié de 0,33% face à la livre sterling, et de 0,32% vis-à-vis du yen japonais, précise la même source dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière. En glissement annuel cette fois-ci, il s’est déprécié, en moyenne, de 0,89% à l’égard de l’euro, alors qu’il s’est apprécié de 4,16%, de 4,1% et de 28,96% face, respectivement, au dollar, à la livre sterling et au yen japonais.
Automobile
Tata Motors troquerait l’Espagne par le Maroc
Selon une information relayée par Lemag, le constructeur automobile Tata Motors, filiale de la méga holding indienne Tata, déjà présente au Maroc dans le domaine des phosphates, aurait décidé de cesser ses activités de montage de carrosseries pour autobus et autocar dans son usine Tata Hispano Motors Carrocera, implantée à Saragosse en Espagne, pour se concentrer sur son développement au Maroc. Et ce, en rachetant la filiale marocaine de sa filiale espagnole, Hispano Maroc.
Agroalimentaire
La menace d’une hausse du prix du pain se fait de plus en plus pressante
Selon plusieurs supports de presse, et dans le sillage de la hausse variant entre 10 et 17 centimes/kg des prix de la farine de luxe utilisée dans la fabrication du pain récemment opérée par les minoteries, le Syndicat des Boulangers et des Pâtissiers brandit à nouveau la menace de hausser les prix du pain. Rappelons que la profession réclame seulement la mise en application du contrat-programme 2011-2015 signé avec l’équipe de Abbas El Fassi. Cela resserre encore plus l’étau sur le gouvernement pris en tenaille entre un manque de visibilité sur les stocks du blé tendre et le retard des pluies. A suivre.
Publicité
Les investissements ont bondi en octobre
Selon les résultats du baromètre mensuel d’Imperium Media, les investissements publicitaires ressortent en nette hausse à l’issue du mois d’octobre 2013, de 11% comparativement au même mois de 2012. Par type de média, la radio est celle qui en a le plus profité, avec une croissance de 67% par rapport à la même période de l’année dernière. La télévision s’est également inscrite en hausse, avec un saut de 7,2% par rapport à octobre 2012, tandis que la presse a de nouveau renoué avec la baisse (-21,2%), lit-on sur Les ECO.
Téléphonie
L’Afrique subsaharienne, région la plus dynamique pour le portable
L’Afrique subsaharienne va rester la région la plus dynamique pour le marché de la téléphonie mobile ces prochaines années, d’après une étude publiée hier. Selon l’association GSMA, qui regroupe 800 opérateurs dans le monde, le nombre d’abonnés uniques dans la région devrait passer de 253 millions en juin 2013 à 346 millions en 2017. Mais alors que les taux de croissance ralentissent ailleurs, le marché du portable doit rester près de deux fois plus dynamique que dans le reste du monde ces prochaines années en Afrique subsaharienne, toujours selon le GSMA.
Agenda
Les MEDays, dès demain
L’Institut Amadeus annonce l’organisation de demain au 16 novembre courant, à Tanger, de la sixième édition du Forum international MEDays, placée sous le thème : « Quelles émergences dans un monde instable ? ». Outre les intervenants prévus dans les 8 séances plénières et les 15 sessions sectorielles, ce rendez-vous accueillera près de 2 500 participants, parmi lesquels des décideurs gouvernementaux et des administrations publiques, des chefs d’entreprises, des universitaires et des experts, des représentants de la société civile et des membres d’organisations internationales. Retrouvez ici le programme des conférences.
Auto Nejma investit le marché des véhicules d’occasion
L’importateur et distributeur de Mercedes-Benz ajoute une nouvelle corde à son arc en créant un nouveau label dédié spécifiquement au marché des véhicules d’occasion. L’objectif étant de fidéliser sa clientèle et de booster les ventes de ses véhicules neufs.
450 millions de dollars est le montant des financements qui permettront la réalisation des différentes composantes du programme HAKAMA. 200 millions de dollars ont déjà fait l’objet d’un accord des instances de décision de la Banque Mondiale comme il ressort du communiqué publié à Washington le 29 octobre 2013.
La structure de la dette extérieure à moyen et long terme fait apparaitre, au titre du premier semestre 2014, une part de 48,7 % d’origine multilatérale représentée essentiellement par la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement. Les créanciers bilatéraux représentés par les pays de l’Union Européenne, les pays arabes et les autres pays représentent 34,2%.
L’Université Cady Ayyad et l’université de Cordoue, sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, vont décerner le prix Averroès pour la promotion d’un nouvel humanisme en Méditerranée.
Le groupe Attijariwafa bank qu’il préside vient d’être désigné « meilleur banque au Maroc en 2013 » par le magazine Euromoney.Cette consécration intervient après les sacres de 2010 et 2011. Au cours des années, les prix de l’excellence ont évolué avec les marchés qu’ils couvrent. Ces prix décernent 25 récompenses globales pour des opérations bancaires et financières et identifient les meilleures banques dans presque 100 pays autour du monde.
Toutes les récompenses ont un dénominateur commun : la bonne conduite, l’innovation, et l’élan sur les marchés dans lesquels ils excellent. Ce prix décerné à Attijariwafa bank figure parmi les distinctions les plus estimées dans le domaine des marchés financiers et bancaires internationaux. Il consolide ainsi la position du groupe bancaire privé marocain comme leader dans l’industrie des services financiers dans le Royaume. Rappelons qu’Euromoney est le magazine de référence des marchés financiers du monde depuis 1992, et traite avec les établissements prestigieux de la finance.
Après deux années de baisse, le marché pourrait se retourner l’an prochain. Les constructeurs misent sur les «PC hybrides » et le marché professionnel.
Le « condition branding », ou l’art d’inventer des maladies pour vendre plus de médicaments
Le dévouement et la probité de la plupart des professionnels de la santé sont indubitables, mais la corruption s’est installée au coeur du système. La logique du profit a dévoyé la science. Chaque année, près de 200 000 personnes décèdent en Europe suite aux effets médicamenteux qualifiés de « secondaires » ; les overdoses d’antidouleurs tuent plus que l’héroïne et la cocaïne réunies ; l’abus de médicaments a pollué jusqu’à l’eau du robinet, devenue un cocktail de Prozac, d’antibiotiques, d’anticancéreux et de perturbateurs endocriniens.
Les chefs d’entreprise et les salariés sont partagés sur l’avenir de l’industrie française. Selon la sixième enquête de l’Observatoire social de l’entreprise Ipsos pour le groupe d’enseignement supérieur Cesi en partenariat avec Le Figaro, 60 % des patrons estiment que l’âge d’or de l’industrie française est «derrière nous». Plus d’un dirigeant sur deux (51 %) exerçant dans l’industrie partage ce jugement. Ils ne sont que 37 % pour les premiers et 47 % pour les seconds à affirmer que l’industrie française a encore les moyens de se redresser.