Auto

Nouvelle Clio IV phase 2 : L’heure de la qualité

Renault a choisi la ville de Bordeaux pour présenter sa nouvelle Clio phase 2 à la presse internationale. Les modifications ont porté pour l’essentiel, sur la qualité perçue avec des améliorations sensibles des matériaux et de la qualité des assemblages. La petite Renault étrenne également une nouvelle motorisation 1,5 l Energy Dci Diesel de 110 cv très convaincante. Sa commercialisation devrait intervenir au Maroc le mois prochain. DNES à Bordeaux Frédéric Mességué

Directement inspiré du concept car Désir, la Clio IV sortie en 2012, est un grand succès dans le monde entier et particulièrement au Maroc où elle caracole dans le peloton de tête des ventes, juste derrière la Ford Fiesta. Premier modèle entièrement conçu sous la houlette du designer hollandais Laurens Van der Acker, chef du design Renault depuis 2009, la Clio IV marquait une révolution esthétique avec cette identité Renault caractérisée par le « nœud papillon » : bandeau noir reliant les phares avant avec en son centre le losange agrandi qu’on retrouve désormais sur d’autres modèles de la gamme du constructeur français, notamment la nouvelle Mégane IV récemment commercialisée dans le Royaume chérifien. Une révolution esthétique et un succès commercial qui font de cette Clio un vrai best-seller et pour lequel Renault ne compte pas s’endormir sur ses lauriers, la concurrence étant particulièrement vive sur ce segment B. Outre la Fiesta, la Peugeot 208 restylée en 2015 constitue également une menace pour la « muse » de la firme au losange.

Préserver le style
D’où cette mise à jour relativement légère en termes de design, celui-ci étant dès l’origine particulièrement réussi et constituant une des clefs de la réussite commerciale de cette quatrième génération de Clio. Si la difficulté majeure était bien de ne pas dénaturer le design de cette petite voiture qui plait beaucoup, la tâche de l’équipe de designers s’est donc focalisé sur le dessin des boucliers avant et arrière avec l’arrivée de nouveautés comme des feux de jour à LED baptisés « Pure vision » et d’inserts chromés sur la partie inférieure de la calandre sur les versions d’entrée et de milieu de gamme. Sur les versions plus huppées, les optiques intègrent également des feux de jour à LED, en forme de « C », qui caractérisent la nouvelle signature lumineuse de la gamme. En écho, les feux arrière à LED, allumés en permanence, adoptent également la forme en «C». Toujours à l’arrière, on note que le dessin de la jupe de bas de caisse a été modifié pour donner plus de robustesse à la poupe. De nouvelles teintes viennent également rafraîchir la palette existante – un rouge Intense, un gris Titanium et un bleu Iron – sans oublier de nouvelles jantes et enjoliveurs. Les ingénieurs et designers se sont plutôt attardés sur l’amélioration de la qualité perçue. Et cela se ressent, la différence étant flagrante avec les intérieurs de la phase 1.

Correction de tir
Indéniablement, le travail sur la qualité perçue est nettement perceptible, tant les designers se sont concentrés sur ce qui était le point faible de la Clio IV. Ainsi, le grain des plastiques progresse en qualité visuelle comme au toucher. Les chromes sont plus fins et moins brillants et les couleurs utilisées gagnent en sobriété. Le volant a été redessiné : plus homogène et valorisant, il abandonne certains éléments en plastique qu’il intégrait au lancement. Sur les versions hautes, il est recouvert de cuir pleine fleur. Le levier de vitesses a également été redessiné en adoptant un style plus moderne. Les panneaux de porte ont été repensés : les accoudoirs, désormais d’un seul tenant, gagnent en qualité visuelle et intègrent de nouveaux boutons de commande, tandis qu’un soin particulier a été porté aux finitions. Les aérateurs centraux ont été redessinés.
Le plafonnier intègre des liseuses individuelles ainsi qu’un éclairage à LED qui diffuse une lumière agréable. Sur toutes les versions, les tissus de siège progressent en qualité. Sur les versions hautes, le nouveau dessin des sièges est plus enveloppant et offre un meilleur maintien latéral pour davantage de confort.
Une somme de petits détails mais qui mis bout à bout en font une vraie nouveauté. La nouvelle Clio est donc mieux finie, ce qui devrait l’aider à poursuivre la seconde moitié de sa carrière avec le même succès.
C’est à Bordeaux et ses environs que Renault a convié la presse spécialisée à venir découvrir et essayer en essais dynamiques cette phase 2 avec un mixte de parcours, à la fois ville, autoroutier et petites routes départementales, histoire d’apprécier son confort de roulement et son agrément de conduite. Deux modèles dotés des dernières motorisations introduites avec ce restylage ont été mis à notre disposition lors de cette journée test. Tout d’abord, un moteur essence de 120 ch couplé à une boite manuelle six vitesses. En s’appuyant sur les technologies de l’injection directe, du turbo et du Stop & Start, ce bloc délivre 205 Nm à partir de 2 000 tours. Il est très élastique et distille des accélérations très franches.

Un diesel puissant
Le nouveau bloc 1,5 l Dci de 110 cv est lui aussi très agréable à conduire avec son couple de 260 Nm disponible dès 1750 tours/mn autorisant une conduite coulée. Equipé du Stop & Start et du système de récupération d’énergie au freinage et à la décélération, ce moteur s’appuie sur une nouvelle architecture de turbo et sur sa faible inertie pour offrir des temps de réponses très courts à bas régime. L’équipement progresse également avec des évolutions des systèmes de navigation média Navet du R link. Le prix n’a pas encore été annoncé à l’heure où nous mettons sous presse. ■

 
Article précédent

Délais de paiement : Le détail des amendements prévus par le projet de loi

Article suivant

Tunisie : A 40 ans, Youssef Chahed est le nouveau Premier ministre