Numéro vert pour dénoncer la corruption : des têtes sont tombées
Le numéro vert anti-corruption commence à porter ses fruits. Des responsables, notamment des présidents de Commune, sont impliqués dans des affaires de corruption.
Les Marocains commencent-ils à dénoncer les actes de corruption dont ils sont victimes ? Eh bien, il paraît que oui. Grâce au numéro vert mis en place en juin 2015 pour dénoncer la corruption, des responsables ont été épinglés. Et ça ne rigole pas. Résultat des courses : de la prison ferme pour les personnes impliquées dans des actes de corruption.
On apprend ainsi, selon le ministère de la Communication, que deux présidents de Commune ont écopé respectivement de 2 ans et de 1 an de prison ferme et qu’un troisième est en cours de jugement.
On apprend également que grâce au numéro vert, un employé de l’Office des Changes a été interpellé et a écopé de 2 ans de prison et d’une amende de 5.000 DH.
La directrice d’une antenne de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) est également tombée dans les filets. L’affaire est en cours de jugement.
Enfin, un agent d’autorité a écopé de 8 mois de prison ferme et d’une amende de 5.000 DH.