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OCP Policy Center se penche sur le « contenu local dans le secteur de l’extraction »

OCP Policy Center – OCPPC -, en partenariat avec le Centre de la Banque Africaine de Développement – CRNA- et le Centre de recherche et d’études du pétrole Roi Abdullah –KAPSARC –  organise, les 5 et 6 septembre à Rabat, un atelier international devant réunir environ 80 décideurs représentant 30 pays, principalement africains qui vise à générer des idées sur la création de résultats positifs et le contenu local de l’exploitation minière, pétrolière et gazière.

De nouvelles études en provenance des pays producteurs de minéraux seront partagées par le CRNA et OCPPC ainsi que de nouvelles recherches sur le contenu local en Afrique de l’Est seront également présentées et discutées à cette occasion.

Les experts présents se pencheront sur l’exploration de nouvelles voies scientifiques pour optimiser l’exploitation des ressources naturelles du continent. Surtout lorsqu’on sait que l’Afrique est dotée d’une abondance d’énergies renouvelables (par exemple, la foresterie, l’eau, le vent, l’énergie solaire, etc.) et non renouvelables (extractibles, pétrole, gaz, minéraux) et ressources naturelles. On estime, en effet que le continent compte pour environ 15% des réserves mondiales de pétrole, 40% de mines d’or, 80% des métaux du groupe du platine, 7% des forêts et 4% des eaux intérieures. Le continent dipose également d’un gisement d’une grande variété d’autres minéraux solides.

Une telle abondance de ressources expose le continent à plusieurs opportunités et défis. En effet, si elle sont mal gérées, les ressources naturelles peuvent rendre les pays vulnérables à l’instabilité politique et économique générée par les fluctuations des prix des produits de base, les questions de gouvernance et les résultats sociaux et environnementaux négatifs. Cependant, si elle est bien gérée et investie, cette richesse en ressources naturelles va accélérer la transformation économique de l’Afrique, de créer des emplois et des possibilités pour les générations actuelles et futures. Par conséquent, le défi est de capitaliser sur les résultats positifs des industries extractives et de maximiser leur contenu local d’une manière qui sert le mieux l’intérêt des populations locales et soutient le développement des pays producteurs.

 
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