Ne m’appelez plus Méditel ! Exit les logos, les points de vente… et toute la panoplie «Rouge-Méditel». «Orange is the new black !».  Méditel adopte la marque Orange. Le processus de re-branding vient d’être lancé, ce 8 novembre, lors d’une conférence organisée à Skhirate au Palais des Congrès et présidée par Stéphane Richard, PDG du Groupe Orange, Yves Gauthier, DG d’Orange Maroc, ainsi que les représentants des autres actionnaires que sont la CDG et FinanceCom. Le carré Orange investira donc l’ensemble des activités de Méditel. Le nouvel opérateur ne vient pas les mains vides. 60 minutes seront offertes aux abonnés Méditel. Pour les clients post-payés, ils pourront bénéficier de 5 Giga à essayer comme cadeau de bienvenue.
Prenant la parole à cette occasion, Stéphane Richard, PDG du Groupe Orange déclare: «avec cette opération, le Maroc est le dernier pays Orange qui passe sous les couleurs Orange, après l’Égypte et la Belgique. Le Maroc rejoint ainsi l’une des 10 marques mondiales les plus notoires dans le secteur, et la 50e  tous secteurs confondus», et de renchérir «on est le groupe qui a le plus grand nombre d’opérations dans le monde. Nous invitons à ce titre nos clients au Maroc à rejoindre une communauté mondiale. C’est important pour ces millions d’utilisateurs de part le monde d’avoir quelques repères. Il y a un seul Google, un seul Facebook. Il y a un seul Orange ! Nos clients sont une même communauté réunie sous le fanion Orange et ils ont la même promesse de qualité dès qu’ils poussent une porte de nos 6.000 boutiques dans le monde». Stéphane Richard n’a pas manqué de préciser que le premier attribut de Orange est la qualité de service qui commence par la connectivité. «Nous sommes un acteur convergent, partout où nous sommes. Pas au Maroc malheureusement où on attend le fixe pour une offre convergente», a-t-il déploré, ajoutant que «sur tous les marchés, l’ouverture de ce segment est passé par un partage des infrastructures existantes. Au Maroc, le réseau appartient majoritairement à Maroc Télécom». Avant de conclure: «au Maroc, la régulation existe sur le papier, mais elle n’est pas encore traduite sur la réalité. On ne peut pas dire que le vent de la concurrence a soufflé sur ce sujet là». A bon entendeur !