«Ôte-toi de mon huis-clos !»
«Huis-clos ». C’est d’abord une expression qui veut dire « porte fermée » ; l’huis étant en vieux français la serrure qui sert à clore ou à ouvrir, mais c’est aussi et surtout le titre d’une fameuse pièce de théâtre de Jean Paul Sartre, l’éminent écrivain philosophe français qui a laissé des œuvres impérissables dans la mémoire de tous les étudiants dignes de ce nom. La pièce de Sartre date de 1943. Et de quoi parle-t-elle ? En résumé, et pour faire très vite car on n’est pas ici au collège ou en «fac », la tragédie de Sartre évoque l’enfer. L’action de « huis-clos » se déroule en enfer. Un enfer où il n’y a ni feu, ni tortures pour les damnés qui sont condamnés à y séjourner éternellement. Chez Sartre, il suffit de 3 personnes, un homme et deux femmes qui, installés dans un confortable salon où ils sont condamnés à vivre sans fin, vont proprement se torturer à cause de leur comportement… humain.
Le rideau de cette pièce très courte tombe sur l’expression de l’un des personnages qui s’écrie : «Ah oui, c’est vrai qu’on est en enfer… eh bien continuons… car l’enfer c’est les autres… ».
«Huis-clos » même quand on ne sait rien de la pièce de J.P. Sartre n’en reste pas moins un vocable si utilisé de nos jours qu’il en est devenu familier. Le vocabulaire sportif a fait du «huis-clos » la principale sanction pour une équipe … Les effets de cette punition ont été très relatifs car les clubs ou les publics punis ne se l’ont jamais tenu pour dit, et parfois récidivaient de plus belle.
Mais voilà que le coronavirus s’en est mêlé, et la peur d’être atteint par cette menace a dépeuplé les stades (et pas que) devenus aussi déserts que ne l’auraient jamais imaginé les disciplinaires des fédérations.
Le « huis-clos » viral a vidé aussi les cafés, les cinémas, les aéroports, les places publiques et fait fuir les plus mordus des fans et des touristes.
Les matchs les plus attendus, les championnats les plus suivis, les évènements les plus médiatisés sont déclarés infréquentables pour l’instant jusqu’à mi-avril dans le meilleur des cas, mais la menace pèse, aussi sur les Jeux Olympiques de Tokyo, prévus en été, si d’ici là le virus n’a pas été neutralisé.
Que restera-t-il de ce huis-clos d’apocalypse, nul ne saurait le prédire. Car le sport, le monde en général, n’a plus depuis longtemps été exposé à un danger de la sorte.
Un danger qui a remis, le huis-clos dans l’actualité, de la manière la plus inattendue possible.
L’exception anglaise
Les Anglais ne feront jamais rien comme le reste du monde. Non contents de conduire à gauche et de jouer au foot quand toutes les équipes européennes vivent les fêtes de Noël et de fin d’année, ils ont, mercredi dernier, avec Liverpool qui rencontrait, en ligue des champions l’Athlético Madrid, refusé tout huis-clos pour le match.
Le PSG qui devait se coltiner le Borussia Dortmund, s’est incliné et a joué dans un Parc des Princes quasi désert.
Et revoici 2006 et ses combines allemandes
Les tribunaux ont rouvert les dossiers de corruption liés à l’attribution du Mondial 2006 « gagné » par l’Allemagne face à l’Afrique du Sud, l’Angleterre et le Maroc, trois candidats balayés par la FIFA.
Ce vote du bureau exécutif de Blatter qui avait offert le Mondial au pays de Beckenbauer par 12 voix à 11 contre le pays de Mandela a été le plus bizarre du monde.
Un scandale XXL où le Maroc a eu 3 voix, l’Angleterre 2 (score qu’elle n’a pas encore pardonné) et un votant qui a « disparu » fort opportunément. On va attendre les décisions de justice avant de rafraichir les mémoires avec des documents irréfutables.
FUS : Touchez pas au grisbi
Autant vous l’avouer tout de suite, on ne peut pas vous donner cette semaine comme on vous l’avait promis, les principaux chiffres du rapport financier du Comité Directeur du FUS lors de son Assemblée Générale.
Ledit rapport n’était plus dans le dossier qu’on nous a remis. Oui, on avait assisté à l’A.G et les chiffres y avaient été exposés, mais comme on ne les a pas notés, car on voulait les inscrire à la virgule près, on a pensé se référer au rapport officiel. Rapport qui ne nous a pas été remis en définitive. On n’y voit pas malice, ce n’est que partie remise. Au FUS tout est clair et limpide comme l’irrésistible ascension de l’équipe première qui grimpe, grimpe en Elite Pro.