Une rencontre, exclusive du genre, a réuni vendredi dernier, Mohamed Sajid, SG de l’Union Constitutionnelle (UC) aux membres du Club des PPP Maroc. Ce déjeuner débat qui a connu la présence de plusieurs groupes nationaux et internationaux, de cabinets juridiques et de fonds d’investissement marocains, a été l’occasion d’échanger sur l’expérience de Mohamed Sajid, en matière de PPP, mais également de réfléchir sur les prochaines évolutions du cadre de partenariat entre le monde de l’entreprise et les décideurs publics.

Tout le monde s’est accordé à dire que le PPP doit s’attacher aux réalités du terrain, au contexte du pays, mais également focaliser l’approche autour de l’intérêt général. « Le PPP n’est qu’un instrument parmi d’autres. Il doit être évolutif et s’intégrer dans une logique citoyenne et responsable. De la même manière, le PPP ne doit en cas être un moyen de contourner, ou de pallier aux insuffisances de gouvernance de l’Etat. Il doit être intégré dans un cadre légal et institutionnel », considère le SG de l’UC. Pour Sajid, il est aujourd’hui indispensable de positionner le PPP comme un outil au service d’un modèle de développement et de croissance plus global pour le pays. Cependant, « le PPP ne peut en effet se développer, sans rétablir un climat de confiance dans le pays », estime-t-il. Cette confiance devrait s’installer, selon Sajid, par une refonte des déterminants économiques du pays (code des impôts, code du travail code du commerce, etc). Autrement,  le Royaume risque de renforcer l’incohérence de ses politiques économiques, et de ce fait, annihiler toutes les initiatives, telles que les PPP.