Les chroniques de Jamal Berraoui

Pass vaccinal. Le grand foutoir [par Jamal Berraoui]

Tous les pays du monde qui ont atteint un niveau de vaccination conséquent, ont adopté le pass sanitaire. Celui-ci, a pour objectif d’élargir les ouvertures, mais surtout, de forcer les citoyens à offrir leur bras à la piqûre, s’ils veulent avoir une vie sociale.

Le Maroc, étant dans la même configuration, celle d’une campagne de vaccination qui piétine, après une belle réussite, il était normal qu’il recourt à cet artifice. Artifice, parce qu’il permet d’éviter l’obligation vaccinale qui pose des problèmes de droit. Sauf que, et le sauf est important, que la décision a été prise de manière inouïe, d’une violence inégalée. On a dit aux Marocains, la veille de la fête, qu’il faudra montrer patte blanche.

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C’est violent, c’est surtout ridicule. Il faut un cadre légal pour les fonctionnaires, les salariés. A ce jour, il n’existe pas. On a vu une citoyenne, ennuyée sur la voie publique par un policier qui n’a rien compris au film, alors que l’espace public n’est pas concerné. Des gens n’ont pas pu accompagner leurs malades à l’intérieur des cliniques, parce qu’ils n’avaient pas le sésame sur eux, alors qu’ils sont vaccinés.

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Mais le sommet, c’est d’interdire à une représentante de la Nation d’entrer au Parlement. Je ne porte pas Nabila Mounib dans mon cœur, mais elle a raison, c’est inconstitutionnel. L’agent de sécurité qui l’a empêchée va être poursuivi personnellement. Il suffisait de donner aux Marocains quelques semaines et de communiquer. Aït Taleb a préféré violenter la population. Cela laissera des traces.

 
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