Le géant pharmaceutique Pfizer a déclaré mardi qu’il visait à étendre les livraisons de ses produits pharmaceutiques en Afrique et dans la région du Moyen-Orient (MEA) en 2022.

La société pharmaceutique a organisé une table ronde numérique, en présence du président régional de Pfizer, Patrick Van der Loo, et du vice-président et directeur médical régional, Yasser El Dershaby. « En dehors du marché marocain, Pfizer continue à s’assurer que ses produits sont livrés à plusieurs fournisseurs à travers le monde de manière efficace et dans les meilleurs délais », a déclaré le président régional, Patrick Van der Loo, en réponse à la question de Hespress EN, notant que la société traite avec un certain nombre de partenaires, et continue à livrer les produits COVID-19 dans des normes et une qualité élevées.

Lire aussi | Covid-19. Les tests de dépistage ne sont plus systématiques à l’arrivée pour les voyageurs

Pfizer a déclaré lors de la réunion numérique qu’elle aspire à fournir des médicaments à plus de 5,8 millions de patients en Afrique et au Moyen-Orient en 2022. En 2021, un total de 2,9 milliards de vaccins COVID-19 ont été livrés à 170 pays à travers le monde, dont 16 pays du Moyen-Orient et 39 pays d’Afrique.

Quant au vaccin spécifique Omicron, la société est toujours en train de traiter les essais cliniques, afin de pouvoir fournir les données disponibles en termes d’efficacité. Le vice-président et directeur médical régional, Yasser El Dershaby, a déclaré lors de la réunion : « Omicron est une variante tenace, après avoir montré une efficacité de seulement 70% pour le vaccin habituel COVID-19. » « Omicron a affecté même les personnes vaccinées avec 3 injections, ce qui a poussé la société à produire un vaccin spécifique pour prévenir son infection et renforcer la protection », a ajouté le vice-président de Pfizer.

Lire aussi | Ahmed Rahhou rappelle le principe de libre concurrence (flambée des prix)

Pfizer a également déclaré que les médicaments antiviraux de Pfizer contribuent efficacement à prévenir les cas d’hospitalisation et de décès chez les patients atteints du COVID-19, dans le cadre d’un traitement de cinq jours, pris deux fois par jour.