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Plaidoyer royal pour une administration au service du citoyen

C’est un discours qui restera dans les annales de l’administration publique. SM le Roi a fait un diagnostic objectif et précis des maux qui rongent nos services publics. Le citoyen est la première victime de cette situation et l’image du pays ne peut connaitre une amélioration sans une vraie mise à niveau de l’administration. L’investissement en tant que seul moteur de création des richesses et des emplois ne peut rester l’otage d’une administration qui ne facilite le travail de ceux qui mobilisent leur argent pour créer des projets. Les citoyens qui s’adressent au Souverain pour régler des problèmes le font parce que l’administration ne répond pas à leurs attentes. Le Souverain a rappelé aux parlementaires qu’il continuera à être au service  de son peuple et à aider ceux qui lui adressent leurs doléances tant que l’administration reste cantonnée dans son inaction. Beaucoup de domaines ont été cités par SM le Roi comme étant des champs de blocage pour l’accès des citoyens à leurs services publics. À côté de l’investissement, il y a les services administratifs à l’intérieur du pays et au niveau des consulats, les traitements réservés à beaucoup de dossiers d’expropriation pour cause d’utilité publique, l’application des dispositions du code de la famille et la relation de l’administration et des collectivités territoriales aux PME. Ce diagnostic ne veut pas dire que le tableau est totalement négatif. Les projets structurants qui ont changé le visage du pays démontrent que certains administrations ont été au niveau des défis et ont pu réaliser beaucoup de cas positifs.

Il s’agit d’une feuille de route pour entamer la réforme de l’administration publique et pour répondre aux attentes des citoyens. Le Souverain a mis en avance la nécessité d’aller plus vite vers l’administration électronique et d’éviter les blocages bureaucratiques qui finissent par créer des zones qui facilitent la corruption et les mauvaises pratiques. Les partis politiques, les syndicats et les associations sont appelés à jouer un rôle plus efficace pour évoluer vers une administration qui doit recruter ses agents dans le respect de la loi et selon les critères relatifs à la compétence. Les partis et les parlementaires ont été invités à mettre l’intérêt des citoyens au-dessus de leurs intérêts personnels ou de celui de leurs citoyens.

 
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