Plainte contre des responsables du ministère de la Santé. Le démenti du département de Khalid Ait Taleb
Le ministère de la Santé et de la protection sociale a démenti, hier samedi 4 décembre, les allégations rapportées par les médias sur la base d’une plainte déposée par une association à l’encontre d’un nombre de ses responsables.
Le ministère de la Santé et de la protection sociale a souligné hier samedi 4 décembre dans un communiqué qu’il a appris dans le cadre de sa veille médiatique « l’existence d’articles faisant état de dépôt, le vendredi 3 décembre auprès de la présidence du Ministère public, d’une plainte visant un nombre de responsables du département, y compris le ministre de tutelle, de la part d’une association qui s’est attribué la qualité de protection des deniers publics ».
La Département de Khalid Ait Taleb ajoute que « la plainte qui n’a pas été communiquée au ministère de manière officielle vise aussi des entreprises opérant dans la secteur pharmaceutique ». La même source note que celle-ci « comporte un grand nombre de contre-vérités et d’équivoques, au même titre qu’elle exerce des pressions incompréhensibles sur le secteur, surtout après que le ministère s’est engagé à poursuivre la consécration d’une gouvernance managériale empreinte de transparence et de qualité, de sorte à barrer la voie devant la logique de la rente ou la possibilité de jouir des marchés du secteur en faisant fi des normes juridiques ».
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Partant, le ministère estime que « la situation mérite une correction et des précisions, de par son attachement à éclairer l’opinion publique, riposter à toutes ces allégations aux causes et motivations inconnues au sujet des marchés du ministère et défendre l’honneur et la probité des cadres de la Santé, femmes et hommes, qui ont consenti des sacrifices et déployés des efforts inestimables durant la crise de Covid-19 ».
Ainsi, le ministère dément « les allégations puisées par les médias à partir du contenu de la plainte, tout particulièrement quand on les confronte avec les rapports de l’Inspection générale des finances sanctionnés par la mention spéciale attribuée par le ministère de l’Économie et des Finances à la bonne gestion des marchés de la part du ministère de la Santé et de la protection sociale, en plus des rapports d’audit interne ».
Il affirme également « se réserver le droit de prendre toutes les mesures juridiques et judiciaires à l’encontre de tous ceux qui ont proféré publiquement de graves accusations sous forme de vérités définitives, même avant l’engagement de toute procédure judiciaire ».