Porsche Cayman S : Plus incisif que jamais
Plus léger, plus rapide et plus efficace que son prédécesseur, la troisième génération du Cayman débutera sous peu sa commercialisation dans le Royaume. Un bolide qui, au regard de son nouveau potentiel sportif séduira à coup sûr les aficionados de la marque. D.N.E.S à Avignon –
C
’est bardé de nouvelles ambitions que la dernière génération du Porsche Cayman entame sur ses différents marchés sa commercialisation. Objectif : faire mieux que son prédécesseur dont la carrière commerciale a été jugée satisfaisante par le constructeur allemand. Un coupé sportif à moteur central décliné en deux variantes mécaniques à savoir : le Cayman et le Cayman S. Le modèle de base est équipé d’un six- cylindres de 275 chevaux quand la version S que nous avons essayée développe 325 chevaux. C’est en Camargue dans le sud de la France que nous avons pris le volant de l’engin dans le cadre d’un essai réservé à la presse internationale. Hanches plus galbées, hauteur de pavillon abaissée, ligne de toit plongeant loin vers l’arrière, rétroviseurs implantés sur les portières, aileron arrière actif en fonction de la vitesse… cette nouvelle mouture arbore un style plus tranchant. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg puisque nombreuses ont été les évolutions : proportions revisitées, empattement allongé et porte-à-faux raccourcis… Si le moteur en position centrale ne permet pas d’avoir de places arrière d’appoints, il offre en guise de compensation deux coffres à bagages, l’un à l’avant et l’autre à l’arrière totalisant à eux deux environ 425 dm3.
Performances en hausse
Comme on peut s’y attendre, l’installation au poste de conduite est aisée grâce aux multiples réglages électriques du siège baquet et du volant. A bord, tout semble placé au bon endroit pour permettre au conducteur de se sentir à son aise. Une fois la clé de contact tournée, le flat-six laisse échapper quelques vocalises flatteuses à la sonorité métallique, Dès les premiers tours de roues dans le centre d’Avignon, la docilité du Cayman qui se laisse mener telle une citadine est bluffante. Disposant de la suspension pilotée active PASM (en option) notre version d’essai évolue en douceur mais avec un poli de fermeté, les ralentisseurs et autres dos d’ânes nous rappelant bien vite que nous sommes dans une sportive. Pour autant, la direction électromécanique douce à manipuler, tout comme la boîte de vitesse à double embrayage PDK (en option), favorise notre évolution. En conduite sportive, le Cayman se montre à l’aise à tous les régimes et sa réactivité peut-être augmentée grâce aux touches «Sport» et «Sport Plus» logées sur la console centrale. D’une simple pression sur le premier bouton, le flat-six hausse le ton, la cartographie du moteur et la gestion de la boîte de vitesses se voyant modifiés. Les performances s’en ressentent avec un 0 à 100 km/h exécuté en seulement 4,7 secondes, la vitesse maximale s’établissant à 283 km/h pour une consommation moyenne de 8,0 litre/100 km. Disponible dans quelques semaines, la grille tarifaire de l’engin débute dans le Royaume à 710.000 DH (hors options) pour le Cayman, la version S se négociant à partir de 820.000 DH. ■