Pour une bonne gouvernance des industries culturelles
Enfin une rencontre nationale sur la culture. Cet évènement tant attendu devra permettre à tous les acteurs dans le domaine, de faire le point, et surtout de montrer à quel point le développement de la culture est de plus en plus incontournable dans le contexte actuel.
L’organisation des premières Assises des industries culturelles et créatives consacre parfaitement cette complémentarité cultivée à travers le Partenariat Public Privé, bien qu’il s’agisse là d’un domaine considéré souvent comme étant rebelle à la rationalité politique et à la rationalité marchande.
Trois langues sont affichées : l’arabe, l’amazigh et le français. Les couleurs multiples en mouvement rappellent la dynamique du temps et de l’espace : l’infini multidimensionnel, là où universel et spécifique s’éloignent et se rapprochent…
Un parterre pluriel, à l’image de notre société, le Maroc étant une terre de rencontre des cultures, d’ouverture et de tolérance. Cela se voit à tous les niveaux. Il suffit de bien ouvrir les yeux et d’observer cette extraordinaire diversité, source de richesse…
Plus de 550 participants, annonce le tonitruant Thami Ghorfi !
Un « empêchement de dernière minute » n’a pas permis au Chef de Gouvernement de faire l’ouverture de cet évènement tant attendu. Après la présentation de quelques chiffres clés par le ministre de la culture reflétant le poids et l’importance de la culture au Maroc, Lahbib El Malki, président de la Chambre des représentants, est intervenu pour souligner le caractère multidimensionnel de la culture, tout en mettant en avant le lien profond entre les aspects économiques et les aspects extra-économiques.
A son tour, Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a évoqué la nécessité d’adopter une stratégie de développement de l’économie culturelle, à travers notamment des mesures favorables à l’investissement dans ce secteur, en encourageant l’entrepreneuriat dans ce domaine, en prévoyant des incitations fiscales spécifiques, la refonte des fonds d’appui aux activités culturelles…, le tout dans le cadre du PPP.
Zouhair Chorfi, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, parlant au nom de son ministre, a, à travers son intervention, confirmé officiellement l’appui ferme du gouvernement au secteur de la culture, rappelant que l’Etat y a consacré, au cours de cette année, pas moins de 1,1 milliard de dirhams. Chorfi a aussi insisté sur la nécessité de regrouper les fonds d’appui actuellement existants, en un seul fonds pour une meilleure gouvernance du domaine de la culture.
Enfin, Neila Tazi, représentant la CGEM, a révélé à quel point, l’être humain est d’abord une espèce qui se distingue des autres espèces par la culture, laquelle est incontournable dans la conception de tout modèle de développement durable, centré sur le bien-être humain dans le respect de son environnement naturel.