Le projet de la mine de Boumadine sur la bonne voie
Les activités marocaines du canadien Maya Gold & Silver sont décidément sur une belle pente.
En effet, quelques mois après avoir réussi la levée de fonds nécessaires (22,4 millions de dollars) pour financer la deuxième phase d’investissement de sa mine d’argent de Zgounder (située à la région d’Agadir), cet opérateur minier peut se frotter les mains quant à la viabilité de son deuxième principal actif marocain, en l’occurrence la mine polymétallique de Boumadine dans l’Anti-Atlas marocain. Derrière cet optimisme se trouvent les conclusions récentes très encourageantes de l’étude économique préliminaire que vient de livrer le cabinet international GoldMinds Geoservices. En substance, l’expert mandaté en 2017 par l’opérateur coté à la bourse de Toronto confirme, selon la norme canadienne NI-43-101, que le gisement de Boumadine qui recèlerait plus de 4 millions de tonnes de minerais entre zinc, plomb, argent, or et cuivre (selon les dernières estimations de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines-ONHYM), présente des garanties satisfaisantes de rentabilité économique au regard de sa capacité de production annuelle, sa capacité de traitement, les investissements consentis et prévisionnels et le coût total de l’exploitation.
Selon le management de Maya Gold & Silver, cette étape importante devra être suivie par d’autres études plutôt techniques avant le lancement des travaux et l’extraction des minerais plutôt que prévu (comme ce fut le cas pour la mine Zgounder). Pour l’instant rien ne filtre sur le montant global de l’investissement à réaliser pour ce projet par Maya Gold & Silver et son partenaire étatique l’ONHYM (lesquels détiennent respectivement 85% et 15% de la mine de Boumadine), mais de sources proches du dossier affirment qu’il ne sera pas moins important que celui consenti pour mettre sur pied la mine de Zgounder (à savoir plus de 200 millions de DH rien que pour sa phase actuelle), laquelle a été inaugurée en septembre 2014.