« Quelles perspectives pour l’économie marocaine en 2016 » ?
Selon Mohammed Boussaid, la loi de Finances 2016 vise à ramener le déficit budgétaire prévisionnel à 3,5 % du PIB, en se basant sur des hypothèses fixant le taux d’inflation à 1,7 % du PIB, le cours moyen de pétrole à 61 dollars le baril et le cours moyen du gaz butane à 450 dollars la tonne.
Le ministre a mis en évidence le redressement du déficit budgétaire qui continue à se résorber passant de 4,9 % du PIB en 2014 à 4,3 % en 2015 et du déficit commercial qui enregistre un net recul de près 20 % à fin novembre, grâce à une dynamique remarquable des industries exportatrices et une réduction de la facture énergétique. Mohammed Boussaid a aussi souligné le niveau record des réserves en devises couvrant 7 mois d’importations et la progression remarquable des Investissements directs étrangers (IDE) de 7,7 %. Concernant le déficit du compte courant, Boussaid a fait savoir qu’il s’est situé à 2 % en 2015 pour atteindre 1,5 % en 2016.
La loi de finances 2016 accorde une place de choix aux secteurs sociaux afin de réduire les disparités sociales et spatiales et créer des emplois décents, a rappelé le ministre, ajoutant que la LF 2016 consacre également 15,5 milliards de dirhams à la caisse de compensation pour continuer à subventionner le gaz butane et les denrées alimentaires, 45,7 MMDH pour l’école publique, 10 MMDH pour l’enseignement supérieur et 14,3 MMDH pour la santé publique.