Rabat : la consécration culturelle
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ous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, Rabat, nouvellement classée par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, se positionne en cité internationale de la culture et du savoir. Le Grand Théâtre dont le Souverain a procédé, ce mardi 7 octobre 2014, au lancement des travaux de sa réalisation, est un symbole de ce renouveau culturel de la capitale administrative. par adama sylla
Confinée de longue date au statut de ville administrative, la capitale du Maroc se positionne en cité internationale de la culture et du savoir à l’horizon 2020. Et c’est dans ce sens que S.M. le Roi Mohammed VI a procédé, ce mardi 7 octobre 2014, au lancement des travaux de réalisation du Grand Théâtre de Rabat, un ouvrage culturel d’envergure qui consacrera le rayonnement culturel de la capitale du Royaume et le rôle de la culture dans la réalisation du développement durable. Au cœur de la vallée du Bouregreg, dans la continuité de la Tour Hassan et du Mausolée Mohammed V, le Grand Théâtre de Rabat s’érige comme un symbole du renouveau culturel et artistique de la capitale du Royaume. Il faut dire que le Souverain, qui veut faire de Rabat une capitale culturelle internationale, à l’instar de Paris, Rome ou Londres, a vu les choses en grand. À la clé, un plan quinquennal de 9,42 milliards de dirhams, abondé par le fonds Wessal Capital, pour financer le projet « Rabat ville lumière ». En effet, la réalisation de ce grand théâtre fait partie du projet «Wessal Bouregreg» et du programme intégré de développement de la ville de Rabat 2014-2018 «Rabat ville lumière, capitale marocaine de la culture», qu’il a lancés en mai dernier, et qui s’articulent autour de plusieurs axes, notamment la valorisation du patrimoine culturel et civilisationnel de la ville.
Outre la construction de ce Grand Théâtre, conçu par la célèbre architecte irako-britannique Zaha Hadid et du Musée Mohammed VI des arts modernes et contemporains, que le Souverain a inauguré également ce mardi 7 octobre 2014, le plan quinquennal prévoit aussi la construction d’un Musée de l’archéologie et des sciences de la terre, qui abritera le plus vieux dinosaure jamais découvert. C’est dire que Rabat a désormais tout ce qu’il faut pour se construire une image de ville culturelle. Cité impériale nouvellement classée par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité, la capitale administrative est aussi une ville qui respire: 20 m2 d’espaces verts par habitant, le double de ce que recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle dispose déjà de nombreux atouts culturels, comme la Grande Bibliothèque nationale, le Théâtre Mohammed V, la salle d’exposition de Bab Rouah, sans oublier Mawazine, le festival aux 2,8 millions de spectateurs.