Le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Rachid Benmokhtar, est aux premières loges de l’actualité. Son projet de «Stratégie nationale de la formation professionnelle à l’horizon 2021» vient, en effet, d’être adopté par le gouvernement et devrait être bientôt décliné sur le terrain d’une manière opérationnelle. Les détails des mesures phares de ce projet ne sont certes pas encore annoncées, mais la mise en œuvre va en être incessamment menée dans le cadre d’un contrat-programme entre l’État et les différents partenaires et opérateurs publics et privés de formation professionnelle.
Pour Rachid Benmokhtar, la stratégie qu’il a lui-même présentée en Conseil de gouvernement vise à «garantir la formation partout, pour tous et tout au long de la vie», et ce conformément aux dispositions du Chapitre 31 de la Constitution. «Ce contrat-programme déterminera les objectifs tracés, les moyens à mobiliser, les méthodes d’évaluation et les mécanismes de planification, de suivi et de contrôle», indique un communiqué diffusé par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle.
En attendant l’annonce des détails, les services de Rachid Benmokhtar indiquent que la stratégie adoptée par le gouvernement vise l’introduction de modules de formation professionnelle dans les programmes de l’enseignement général dès le primaire et des parcours professionnels au niveau des collèges et du secondaire.
Rappelons que la stratégie nationale de la formation professionnelle fait partie des 23 mesures prioritaires de la réforme du système d’éducation et de formation, en cohérence avec les orientations et les piliers de la vision stratégique de réforme 2015-2030 du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.