Portrait

Réalisateur, ingénieur de l’Ecole Centrale

Du haut de ses 23 ans, Aziz Tazi a mené sa barque pour concilier entre les réalités du monde du travail  et sa passion pour la réalisation. Il a déjà réalisé un premier film dont la première a eu lieu cette semaine, et tourne déjà une série américaine aux USA.

A

ziz Tazi est de ceux, très certainement une minorité, qui auraient en quelque sorte, une boussole profondément incrustée dans leur tête. Un de ces jeunes qui ont su faire les bons choix, et prendre des chemins les plus adéquats, pour les mener à bon port. On peut, à juste titre, lui appliquer l’adage “la valeur n’attend pas le nombre des années”, puisque, à peine à 23 ans, son parcours est déjà conséquent. C’est qu’il a su arbitrer entre ses forces et ses faiblesses, intégrer en lui-même des vérités profondes, recherchées dans la sagesse des anciens du monde entier, et trouver sa vérité propre. A son âge, on  va au cinéma regarder des films, lui en fait. Sans doute, un rêve qu’il a longtemps bercé dans son imaginaire d’enfant. 

Aziz est né en 1990, à Casablanca, d’un père professeur universitaire à la faculté de pharmacologie de Casablanca et d’une mère directrice de communication. Dans un sens, il fait partie de cette génération Mohammed VI, qui vit ses souvenirs consciemment, sous le règne du Roi du Maroc. Il fait également partie de la génération internet, qui a grandi sans avoir connu le téléphone analogique, ni la vidéo traditionnelle. Ce sont peut-être, ces deux facteurs, qui ont contribué à façonner la personne qu’il est aujourd’hui. Il n’a que neuf années, lorsque Hassan II décède. Moment critique s’il en fut, où un vent de panique, souffla-légèrement certes-  sur le Maroc. Une chape de plomb, lentement désamorcée, et l’on échappa au pire. “Lors de cet évènement, l’inquiétude et la peur se manifestèrent par des achats massifs de produits de base et autres provisions. Les supermarchés se voyaient littéralement dévalisés,” puise-t-il dans ses souvenirs d’enfant, encore marqué par l’inquiétude de l’époque. La transition se fera dans le calme, et selon la tradition, une marée humaine affluera de tout le Maroc, venue saluer une dernière fois le Roi en route vers sa demeure ultime, et acclamer son successeur. La transition se met en marche, lentement, mais sans accrocs. Elle perdure depuis quatorze années, et en fait, depuis l’indépendance du pays. 

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