Masen et la région de Wallonie lancent un projet-pilote dans l’industrie et le transport
L’Agence marocaine pour l’Énergie durable (MASEN) et le ministre-président wallon, Elio Di Rupo, ont officiellement lancé, le 10 novembre à Rabat, le projet SOLHEATAIR qui vise à remplacer la combustion gazière dans certaines productions industrielles (ciment, acier ou engrais).
Le projet SOLHEATER, dont le démonstrateur sera achevé d’ici moins de 36 mois sur le complexe solaire Noor de Ouarzazate, s’appuie sur un consortium d’entreprises wallonnes et l’expertise marocaine. Comment fonctionne le projet ? « De l’air, porté à très haute température par des sources d’énergies renouvelables (ici le solaire concentré par des miroirs sur une tour de captation) est utilisé à la place du gaz pour alimenter la combustion de fours industriels, avec possibilités de stockage via des céramiques ultra-performantes », ont expliqué les initiateurs.
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Notons que sur un budget total de 4 millions d’euros, le gouvernement wallon finance à hauteur de 2 millions d’euros, auxquels s’ajoutent les contributions des partenaires wallons (1,6 million d’euros) et marocains (400.000 euros). Enfin, on apprend aussi que l’entreprise John Cockerill, expert en électrolyse de l’hydrogène, participe à ce projet aux côtés de Prayon, en ce qui concerne le stockage à haute température via céramiques, de B-SENS – Creative sensing solutions, pour le contrôle, de même que le centre de recherche INISMa-CRIBC (BCRC), formant un consortium wallon labellisé par le Pôle MecaTech de compétitivité.
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