La valeur n’attend pas le nombre des années. A 29 ans, Hamza Bennani a déjà réhabilité un immeuble des années 30 pour en faire un hôtel de prestige et donner une valorisation économique à un projet de sauvegarde du patrimoine architectural et historique de Casablanca. 

I

l est des destins familiaux auxquels l’on ne peut échapper. Ce n’est pas seulement une question de tradition familiale mais également pour le confort que cela procure, et le bénéfice du retour d’expérience. Que ce soit pour l’une ou l’autre de ces raisons, ou les deux, marcher sur les pas de sa famille a longtemps été un passage obligé. Comme si l’on s’estimait investi d’une légitimité à exercer un métier, dans lequel on a baigné dès son plus jeune âge. Hamza Bennani a eu cette chance.

Né en 1984, à Casablanca, il est l’aîné des trois enfants d’un promoteur immobilier. Svelte et grand, Hamza a des airs de jeune premier, la silhouette athlétique. A l’aube de la trentaine, il est dans la force de l’âge qui s’annonce vigoureuse, et la jeunesse toujours présente. Son bureau est un chantier où s’entassent les dossiers et défilent les collaborateurs. Les problèmes du quotidien l’occupent une bonne partie du temps et lui laissent à peine le temps de gérer les petites crises et signer les documents de gestion. Une douce frénésie anime l’hôtel, géré néanmoins selon des standards internationaux. Hamza est PDG du nouvel hôtel Impérial, classé quatre étoiles. Ce n’est pas une mince affaire et ses responsabilités l’occupent à chaque moment de la journée. D’ailleurs, c’est dans les murs de son hôtel qu’il nous reçoit. L’ancien siège de Shell à Casablanca, dont le rond point reste affublé du surnom, est un immeuble des années 30, dont la façade et les murs ont été conservés. Hamza revient souvent sur les détails de cette aventure, en se livrant par à coup, sans jamais se laisser emporter dans son récit. 

Le portrait complet est disponible dans le Challenge #456, actuellement chez votre marchand de journaux.